Depuis le 7 juillet 2014, les fouilles ont repris sur le site archéologique de Grand, mettant au jour les vestiges d’une très importante galerie hydraulique ainsi que le portique qui donnait accès aux thermes de l’amphithéâtre. Plus de 40 étudiants participent activement à ce chantier qui est ouvert jusqu’au 8 août. Ils viennent des principales universités françaises (Paris, Lyon, Nancy, Strasbourg), mais également de Belgique et de Suisse.
Dimanche 3 août, de 9h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00, le Conseil général, propriétaire du site archéologique de Grand, propose des Portes ouvertes sur le chantier de fouilles. Une belle occasion pour découvrir notamment les peintures murales qui viennent d’être mises au jour.
Au programme :
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Initiation aux méthodes de l’archéologie
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Visite des salles de travail
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Rencontre avec des spécialistes : numismatique, céramique, matériaux de construction, géologie…
Et jusqu’au 8 août, le chantier de fouilles est accessible du lundi au vendredi, avec visites guidées à 11h et à 15h
Gratuit, réservation conseillée : 03 29 06 77 37
– Une luxueuse décoration
La découverte de nombreux fragments d’enduits peints ainsi que de marbres démontre que les constructions de ce quartier étaient dotées de riches parures ornementales. Aux côtés des enduits peints de couleurs vives, certains de ces espaces étaient ornés de roches décoratives, utilisées principalement pour les plinthes des murs (plaques et éléments de corniche).
– Des témoins de la vie quotidienne
Les fouilles archéologiques ont livré des objets archéologiques très divers parmi lesquels la céramique est majoritaire. L’étude de celle-ci est fondamentale pour la chronologie du site, mais permet également d’évaluer l’aisance des habitants. Ainsi, la présence d’amphores à vin, à huile ou à saumure, de sigillées – importées parfois du sud de la Gaule -, reflète-t-elle la capacité de la population de Grand à s’intégrer aux réseaux économiques.
– Une conduite hydraulique monumentale
La partie centrale de l’aire de fouille correspond à un espace ouvert qui était traversé par une canalisation maçonnée recouverte à l’origine par de grandes dalles de calcaire qui la masquaient totalement. Cette conduite captait vraisemblablement l’eau de la source située au chevet de l’église, au centre du village.
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