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jeudi 19 septembre

Réforme ferroviaire – CGPME, MEDEF et CCI disent « Non à la réduction des dessertes! »

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La CGPME des Vosges, le MEDEF des Vosges et les élus de la Chambre de commerce et d’industrie des Vosges disent « Non à la réduction des dessertes ferroviaires de la Lorraine ! »

Les collectivités du Sillon Lorrain inquiètes de la diminution des dessertes ferroviaires de la Lorraine vers le Sud ont décidé de présenter une motion votée par les quatre agglomérations du Sillon : Épinal, Nancy, Thionville et Metz.

 Le département des Vosges et Épinal en particulier sont directement impactés par ces réductions de lignes. La ligne Luxembourg-Metz-Lyon-Marseille/Méditerranée passera majoritairement par Strasbourg et non plus par Nancy, supprimant ainsi les dessertes spinaliennes et désenclavant notre département.

La CGPME des Vosges, le MEDEF des Vosges et les élus de la Chambre de commerce et d’industrie des Vosges réaffirment la position prise conjointement via un communiqué :

« NON AU PROJET DE REDUCTION DES DESSERTES FERROVIAIRES EN LORRAINE

La CGPME des Vosges, le MEDEF des Vosges et les élus de la CCI des Vosges ont toujours milité en faveur d’une amélioration des liaisons ferroviaires entre la Lorraine, la Vallée du Rhône et l’arc méditerranéen.

Seulement, nous venons d’apprendre que deux tiers des allers-retours nord-sud entre le Luxembourg-Thionville-Metz-Nancy-Dijon-Lyon-Marseille/Méditerranée risquaient d’être supprimés sous prétexte de la mise en service de la 2ème tranche de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Est-européenne, ce qui conduirait immédiatement à une forte dégradation de l’attractivité de la Lorraine Sud.

Cette annonce vient s’ajouter au report l’année dernière du projet de raccordement de l’axe Luxembourg-Epinal à la nouvelle LGV Rhin-Rhône, qui était pourtant défini comme prioritaire par l’Etat et ses partenaires encore quelques mois auparavant.

Il est vital que notre région, nos territoires, puissent bénéficier d’une liaison performante (fréquences de passages, temps de trajets, …) en direction de la Méditerranée pour lutter contre les fractures territoriales et améliorer ainsi la compétitivité de nos bassins de vie.

C’est pourquoi, la CGPME des Vosges, le MEDEF des Vosges et la CCI des Vosges :

– affirment avec force, la nécessité de maintenir la fréquence actuelle des trains Luxembourg-Thionville-Metz-Nancy-Dijon-Lyon-Marseille/Méditerranée ;

– soutiennent la position de la Communauté Urbaine du Grand Nancy arrêtée dans sa motion concernant le projet de réduction des dessertes ferroviaires en Lorraine, ainsi que de tous les élus locaux inquiets, à juste titre, du devenir de leurs territoires face aux risques d’enclavement si ces orientations venaient à se confirmer ;

– réitèrent la position prise par le vote d’une motion à l’unanimité des présents lors de l’Assemblée Générale de la CCI des Vosges du 28 mars 2011 (soutenue en cela par la CGPME et le MEDEF) concernant l’amélioration des débouchés vers le Sud par la création d’un barreau de liaison vers la Ligne Grande Vitesse (LGV) Rhin-Rhône (Lure-Villersexel) voire la réalisation de l’électrification de la ligne Epinal-Belfort.

Pour l’ensemble de la Lorraine et son développement économique, il est d’une extrême nécessité de mettre en œuvre réellement cette ouverture vers le Sud. Les signataires souhaitent aujourd’hui que les élus et décideurs lorrains se mobilisent et soutiennent sans ambiguïté cette demande.


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