C’est aujourd’hui que s’ouvre le procès du Vosgien Yann Bello à la cour d’assises de Saintes en Charentes Maritimes. Il est accusé d’avoir violé et tué sa femme à La Rochelle en 2011.
Yann Bello (capture écran M6 Info)
Ce procès est en lien avec une autre affaire, celle du meurtre de Valérie Bechtel à Chavelot en 1991 et pour lequel Raphaël Maillant a été incarcéré en 1997 sur la foi notamment du témoignage de “son ami” Yann Bello.
Raphaël Maillant avait alors écopé de 17 ans de prison mais sortait en 2004 grâce au système de remises de peine.
Il a depuis toujours nié son implication directe dans ce meurtre et n’avait cessé de poursuivre sa quête de révision de procès jusqu’au 4 juillet 2013 où, lors d’une troisième requête, la Commission de révision a enfin reconnu les arguments développés par les avocats de l’homme qui a passé près de 10 ans en prison.
Cette reconnaissance faisait suite au fait nouveau que Yann Bello, « comparse » présumé, était sous le coup d’une procédure judiciaire pour avoir tué sa femme en 2011 à La Rochelle. Le mode opératoire présentait d’étranges signes de similitude avec celui de l’affaire Bechtel. Les deux victimes ont été étranglées, la première avec un torchon, la seconde avec une serviette de bain et toutes deux avaient également subi des actes de torture avant d’être tuées.
Depuis, l’avenir de Maillant est donc entre les mains de la Cour de révision, qui ne se prononcera qu’après le procès de Bello. Elle est en effet la seule habilitée à pouvoir annuler sa condamnation et à ordonner un nouveau procès. Raphaël Maillant espère donc des révélations, voire des aveux lors de ce procès qui vient de débuter, d’autant que Yann Bello aurait confié il y a peu sa culpabilité à l’un de ses codétenus.
Vla / Épinal Infos
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