C’est donc ainsi que le président du festival Pierre Sachot s’est remémoré les prémices du Festival lors de la cérémonie d’ouverture qui a fait salle comble à L’Espace Lac ce Mercredi soir.
Le président du festival Pierre SachotDernier officiel à prendre la parole avant la présentation du jury par Lionel Chouchan et après l’intervention des élus de la Municipalité gérômoise, du Conseil Général et de la région lorraine, l’emblématique président s’est souvenu : « À la base, c’était un pari un peu fou avec des copains. Et lorsque, en 1993, nous avons réellement pris la décision de le relever, nous avons tout de suite su que ce serait quelque chose d’exceptionnel. (…) Ce qui est magnifique, c’est que cette aventure qui a finalement débuté en 1994 nous a permis de côtoyer de grands noms du cinéma et de l’art en général. C’est pourquoi j’ai aujourd’hui une pensée pour George Wolinski qui nous a récemment quittés et qui était avec nous en 2002″.
Greg Levasseur, Marie Kremer et Alexandre AjaLe Festival est donc une belle aventure dont la fin n’est pas encore écrite et qui se poursuit grâce à ses fidèles partenaires et à ses 600 bénévoles. Les premiers évoqueront d’ailleurs les seconds par l’intermédiaire du conseiller Régional délégué à la culture Jean-Pierre Moinaux ou encore du conseiller général délégué au tourisme Guy Martinache. Des instances et deux hommes qui sont au chevet du festival et en sont presque devenus des ambassadeurs, associant cet événement phare à la vie et au rayonnement de leur territoire respectif. On ne pourra que s’en féliciter, cela n’avait pas toujours été le cas concernant le Département. Mais tout cela est de l’histoire ancienne, une époque révolue !
On se félicitera également de la présence au (presque !) complet du jury longs-métrages de cette 22éme édition à l’exception de la belle et jeune Alysson Paradis, encore dans le train au moment de la présentation de Lionel Chouchan, « le loup blanc » du festival. Mais ne gâchons pas notre plaisir, surtout pas avec un président aussi enthousiaste et loquace que Christophe Gans, le Monsieur Fantastique de cette édition par sa connaissance du genre et ce qu’il a su lui apporter. Un président fier d’avoir en sa compagnie des jeunes jurés car il a « toujours pensé que le fantastique était une histoire de génération ». La nouvelle, de génération, semble avoir de la gueule.
Bref, c’est parti pour 4 jours de festoch’ comme on dit, alors amusez-vous bien, faites-vous peur, faites-vous plaisir, que ce soit avec les yeux, les oreilles, le cœur. Bon festival à tous !!
QG / Saint-Dié Info
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