Nous vous le révélions dans un précédent article ici. Lundi 2 mars 2015, un chef d’entreprise vosgien de 60 ans a d’abord été contrôlé à 170 km/h au volant de sa Mercedes classe S 350 vers 22 heures 00 sur la commune de Gallargues-le-Montueux dans le Gard. Il a ensuite tenté d’échapper à l’interception des gendarmes et accéléré brusquement pour engager une course-poursuite avec l’équipage de la Brigade rapide d’intervention (BRI) pendant 40 kilomètres sur l’A9, depuis l’Est de Montpellier dans le Gard, jusqu’à Fabrègues, dans l’Hérault où il a atteint la vitesse hallucinante de 250 km/h.
Il s’avère que ce chef d’entreprise est bien connu dans le secteur romarimontain puisqu’il dirige une grosse société de Saint-Nabord. Sa mésaventure a fait grand bruit cette semaine au sein de l’entreprise dont le personnel a pu remarquer l’absence subite de la puissante berline du patron alors qu’il venait de faire son retour.
Il aurait pris la fuite de crainte de perdre trois points sur son permis. Rouler à 120 km/h au dessus de la vitesse autorisée a sérieusement aggravé son cas.
Interpellé à Fabrègues, dans l’Hérault, et placé en garde à vue dans le Gard par les gendarmes, puis remis en liberté après interrogatoire, ce chef d’entreprise a écopé d’une suspension de six mois par le préfet de l’Hérault, d’une convocation devant la chambre correctionnelle du tribunal de Nîmes en septembre 2015 pour répondre des faits de refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d’autrui, excès de vitesse de plus de 50 km/h, dépassement par la droite.
A la demande du parquet de Nîmes, sa Mercedes d’une valeur de 110 000 € a été placée en fourrière jusqu’à sa comparution devant le tribunal.
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