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vendredi 20 septembre

Hadigny-lès-Verrières : des animaux pris au piège

Une plainte contre X déposée pour manquement au code sanitaire

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Gérard Mathieu, le président de la Fédération départementale des chasseurs

La Fédération des chasseurs des Vosges a souhaité réagir suite aux agissements d’un particulier, propriétaire d’une centaine d’hectares sur la commune d’Hadigny les Verrières. Ce dernier a décidé de clôturer l’ensemble de sa propriété et de demander le statut de parc de chasse. Des animaux se sont alors retrouvés piégés.

« La situation particulière de sa propriété au cœur du massif de Rambervillers, notoirement reconnu pour sa richesse de population en terme de grands cervidés, n’a pas été sans attirer notre attention ainsi que celle de nombreux chasseurs, élus locaux et autres amoureux de la nature dès le début des travaux » explique le président de la Fédération des chasseurs, Gérard Mathieu.

Des animaux pris au piège

Les photos envoyés anonymement

Les craintes de la Fédération : que les animaux sauvages se retrouvent prisonniers du grillage dressé par le propriétaire des lieux. La Fédération s’est alors rapprochée du propriétaire dans le but de rendre ce projet moins pénalisant pour la faune sauvage et sa gestion au sein du massif.

« Nos propositions et notre aide visant à organiser une battue selon des règles clairement établies afin de faire sortir un maximum d’animaux avant de fermer définitivement le parc ont finalement été concrètement éludées par le propriétaire qui s’est borné à organiser un simulacre de poussée dont les résultats n’ont pas été probants. » poursuit le président de la Fédération. Un grand nombre d’animaux se sont retrouvés emprisonnés avec des ressources alimentaires réduites. « C’est de la chasse business ! » s’exclame Gérard Mathieu.

Des photos anonymes des cadavres d’animaux

Les images de photographes animaliers anonymes sont arrivées en masse à la Fédération. « Il apparait qu’au moins une douzaine de cadavres d’animaux en état de décomposition plus ou moins avancée sont restés manifestement plusieurs jours au sein du parc au milieu des autres animaux » assure-t-il.

Pour la Fédération cette situation de promiscuité avec des cadavres engendre des risques sanitaires pour les animaux détenus dans le parc et pour la faune sauvage à l’extérieur. Ils ont donc décidé d’interpeller le Préfet pour qu’il contrôle la situation sanitaire du parc et de déposer une plainte contre X auprès du Procureur de la République pour « manquement au code sanitaire ».

Le propriétaire risque une amende de 3750 euros correspondant à la peine délictuelle.

C.K.N.

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