Ecrit par D.J.
Domiciliés à Saint-Dié-des-Vosges, les parents du petit Timéo Thuret-Gaire, qui serait décédé d’une surdose médicamenteuse vendredi 1er mai 2015 au centre hospitalier régional universitaire de Nancy, ont décidé de déposer plainte et de se constituer partie civile. Ils veulent connaître la vérité et comprendre comment une telle erreur a pu être possible.
C’est ce que veut tenter de savoir la famille du petit Timéo, selon leur avocat Maître Gérard Welzer, interrogé par nos confrères de France Bleu Sud Lorraine.
“Les parents et les grands-parents du petit Timéo âgé de 4 ans, décédé dans des conditions très dramatiques le 1er mai, m’ont demandé de me constituer partie civile entre les mains du juge d’instruction à Nancy et ce pour, un, connaitre la vérité et, deux, éviter qu’une telle catastrophe se reproduise parce que la cause du drame est malheureusement dramatique puisqu’il il y a eu une erreur de dosage de médicament donnée à leur fils. C’est du moins ce qui a été indiqué aux parents par la direction de l’hôpital de Nancy. Nous voulons connaitre la vérité et éviter qu’ne telle erreur puisse se reproduire” a indiqué l‘avocat spinalien.
Pour l’instant, la justice se garde bien d’émettre une hypothèse. Thomas Pison, le procureur de la Républiqe de Nancy, a juste confirmé qu’une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire. L’enquête a été confiée au SRPJ (Service régional de police judiciaire) de Nancy.
Timéo Thuret-Gaire est décédé vendredi 1er mai 2015 à l’hôpital pour enfants du centre hospitalier régional universitaire de Nancy (lire l’avis de décès ici). Cet enfant de 4 ans était hospitalisé pour un problème cardiaque. Selon les premières constatations, il aurait succombé à une surdose médicamenteuse.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Nancy. Une autopsie a été pratiquée qui a révélé « une surdose médicamenteuse dans des proportions importantes » selon France 3 Lorraine. Timéo souffrait d’une pathologie cardiaque grave et qu’il avait été admis au début du mois d’avril au CHRU de Nancy après avoir été transféré d’un établissement vosgien, en l’occurrence l’hôpital Saint-Charles de Saint-Dié.
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