Louise Marchal vient de recevoir son diplôme de centenaire à la maison de retraite de Thaon-les-Vosges « Les Jardins de Cuvière ». Il a été réalisé par l’Imagerie d’Epinal.
Née à Gohypré à Thaon-les-Vosges le 19 juillet 1915 d’un père conducteur de locomotives et ouvrier à la BTT et d’une mère qui lavait le linge pour les particuliers elle a eu deux frères.
Louise Marchal, née Viac a été scolarisée à Thaon. Elle quittera l’école à l’âge de 11 ans car sa maman est tombée malade. C’est le début de son dévouement au travail car elle remplacera sa maman pour aller au lavoir à sa place.
A 12 ans, elle commence à travailler à la filature chez VILIC, puis rentre à la BTT où elle travaillera à différents postes.
En 1932, elle se marie à Auguste Marchal, dit « Dudule ». Son mari est contremaître en tissage. De ce mariage, elle aura deux filles, Louise, en 1933 puis Simone en 1939.
Plus tard, en 1938, ils reprendront le « poste d’essence » de Thaon en 1938.
Puis la guerre fait son œuvre, son mari est fait prisonnier et s’évada à 3 reprises. Il part en zone libre en Charente, d’où il reviendra caché dans le charbon de la locomotive.
Au retour de son mari, ils s’installent à Golbey où le mari retrouve du travail comme contremaître.
Puis il répond à une annonce pour être contremaître en Afrique… c’est le grand départ ! Pendant 10 ans, ils travailleront à la construction d’usines et d’installations de métiers à tisser et formeront le personnel.
A leur retour, ils s’installent à Golbey dans une petite maison. Ils achètent un fond de commerce, une épicerie fine, dans la rue de Nancy à Epinal.
C.K.N.
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