Edité par D.J.
Photographie : Christian Schirm.
Rencontre des plus insolites ce samedi 15 août en soirée. Deux hommes équipés d’armes automatiques déambulaient dans la dans la rue du capitaine Flayelle. C’est devenu Beyrouth ou Bagdad. Que nenni ! Simplement deux jeunes qui jouaient à l’air soft. Autant écrire qu’ils n’ont pas peur des ennuis.
Car la réglementation française interdit le transport visible et l’utilisation de répliques airsoft sur le domaine public : voies, routes, domaine forestier domanial ou communal et plus généralement tout terrain même privé dont l’accès serait ouvert au public.
Il faut différencier la notion légale de transport et de port tel que définie par le décret 95-589 du 6 mai 1995[3]. Ainsi, il est possible de porter, dans le sens de transporter, une réplique sur soi c’est-à-dire dans un sac, une valise, une mallette.
Le transport est libre sous certaines conditions qui tiennent plus du bon sens et du respect de l’ordre public que de la réglementation applicable seulement aux armes véritables. De par l’aspect extérieur de ces objets et la forte ressemblance avec des armes réelles, il est conseillé d’opérer tout transport selon les normes minimales imposées par la loi en matière de transport d’armes.
En France, un commerçant ne peut vendre une réplique d’arme à un mineur que si celle-ci développe en sortie de canon une puissance inférieure à 0,08 joules.
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