Améliorer et renforcer la lutte contre les atteintes à l’environnement. Un protocole d’accord concernant le traitement des atteintes à l’environnement a été signé cet après-midi à la préfecture des Vosges. Pour y parvenir, ce texte fixe les grands principes qui doivent guider l’élaboration et la mise en œuvre de la politique pénale en matière d’atteintes à l’environnement.
Catherine Lhôte
« En 2014, 1649 contrôles ont été réalisés par la police de contrôle. On a relevé 714 infractions et 350 procès verbaux ont été dressés » explique Catherine Lhôte, déléguée interrégionale de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). L’ONCFS procède 12 agents capables d’effectuer une expertise dans les Vosges. Ils dressent des procès verbaux qu’ils transmettent au procureur.
« Le département des Vosges est réputé pour sa richesse particulière. On a des milieux alpins sur les Hautes Vosges, mais aussi la présence de castors et du loup. » poursuit-t-elle.
Le protocole concerne essentiellement le milieu aquatique et plus précisément la préservation des cours d’eau, plans d’eau, zones humides, la réduction des pollutions domestiques et agricoles et la surveillance quantitative de la nappe des grès du trias inférieur à l’ouest des Vosges.
En matière de biodiversité, la police de l’environnement a un rôle essentiel de protection des 4 réserves naturelles nationales (Tanet-Gazon du Faing, Tourbière de Machais, Grand Ventron, Ballons Comtois) des 2 réserves régionales (Tourbière de Charmes, Moselle sauvage), des 18 réserves biologiques, des 30 sites Natura 2000, des 450 espaces naturels sensibles et sur la présence d’une faune sauvage protégée sur le territoire.
C.K.N.
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