C’est déjà terminé pour le 26ème Festival International de Géographie. Une édition au programme dense, qui portait sur « Les territoires de l’imaginaire » et pour laquelle Saint-Dié-des-Vosges s’était mise à l’heure australienne, le pays invité cette année.
Et c’est un nouveau succès qu’a remporté l’incontournable rendez-vous déodatien, puisqu’il s’est déroulé sans anicroche et sous un temps qui fut particulièrement clément, laissant la part belle au soleil. Lors de la cérémonie de clôture, qui s’est tenue ce dimanche après-midi au sein de la salle Yvan Goll de l’Espace Georges-Sadoul en présence de nombreux officiels, le maire de Saint-Dié-des-Vosges David Valence a pointé la « fréquentation exceptionnelle » constatée cette année, et ce dès le vendredi. « Le FIG a 26 ans, mais il a aussi un peu 2 ans aujourd’hui » a t-il affirmé, en référence au fait que ce FIG était le second depuis l’arrivée aux affaires, en avril 2014, de l’actuelle équipe municipale, avant d’ajouter que « ce que vous avez vu durant ces 3 jours vous a augmenté, et vous a conduit à vous poser des questions graves. Cette 26ème édition continuera toute l’année dans vos esprits ». « S’il faut d’ores et déjà tirer un bilan, il est largement positif » a poursuivi le premier magistrat, qui remercia ensuite tous ceux s’étant impliqués sur le festival, que « nous avons réussi tous ensembles ». « L’imaginaire c’est, comme la raison, la chose du monde la plus partagée. Il nous permet de comprendre notre rapport au réel » a continué le maire, annonçant ensuite le pays invité pour la 27ème édition, « une édition qui aura bien lieu ». Ce pays, c’est celui d’Hergé, de la bière et du Metrank : la Belgique.
Alors que David Valence annonça le pays invité, c’est à Christian Pierret, président-fondateur de cette grande manifestation géographique, qu’il incomba de présenter à l’assemblée la thématique retenue pour la prochaine édition du FIG. Un cru 2016 « qui se présente sous les meilleurs auspices », selon les mots de l’ancien ministre délégué à l’Industrie. Cette thématique, elle s’intitule « Un monde qui va plus vite ? » et elle impliquera notamment des moments de reflexion quant à l’accélération des flux ces dernières années, qu’ils soient d’informations ou financiers. « En un clic, on peut transmettre des clichés, des vidéos, des messages… Les idées vont d’un bout à l’autre du monde en un instant » a rappelé Christian Pierret, en rapport au contexte dans lequel s’inscrit ce thème. Lors de sa prise de parole, Béatrice Colignon, l’un des 2 directeurs scientifiques du festival, a quant à elle estimé que « le monde est le fruit de la manière dont nous l’avons produit. Il n’est que le reflet de notre production ». La directrice n’oublia également pas de saluer les conférenciers, les festivaliers, les « FIGueuses », les bénévoles ainsi que le coordinateur de la manifestation Patrick Schmitt. Avant dernière à monter sur la scène de l’Espace Georges-Sadoul en ce dimanche d’octobre, la grande reporter Florence Aubenas a pour sa part insisté sur la qualité des interventions proposées, avec « des débats sur des sujets qui d’habitude feraient hurler, mais qui se sont déroulés dans une atmosphère d’intelligence et de compréhension, ce qui est assez rare pour être souligné. Je repartirai de ce FIG avec plus d’imaginaire ». C’est le président de l’ADFIG – Association pour le Développement du FIG – Gilles Fumey qui clôtura une 26ème édition réussie. « Ce furent 3 jours merveilleux », qui « nous ont permis d’avoir vécu quelque chose remettant en cause nos manières de penser » et dont le succès fut, d’après le géographe, en partie dû au beau temps. Rendez-vous au début du mois d’octobre 2016 pour le 27ème Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, qui sera à n’en point douter aussi réussi, si ce n’est plus, que l’édition 2015 !
J.J.
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