« Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. » Forcément, entre Metz et Paris, Verlaine avait de quoi déprimer l’automne arrivé.
Dans les Vosges, morceaux choisis, rien de plus beau ! « Une blonde lumière arrose la nature, et, dans l’air tout rose, on croirait qu’il neige de l’or. » François COPPÉE nous colle déjà plus à la peau.
Bien sur, il faut se couvrir un peu plus, quitte à revêtir un squelette de chitine. « On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. » Lucie DELARUE-MARDRUS.
Bien que Raymond RICHARD nous rappelle gentiment que les brimbelles, ce n’est plus le moment, « Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. »
Alain SERRES file des châtaignes à qui veut bien s’en prendre : « La petite feuille est morte ; Ouvrez-lui la porte ; Au clair de la laine Est rangée sa graine. »
Ne sont-elles pas belles nos Vosges ?
A.S.
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