Début mars 2015, l’affaire avait fait grand bruit dans le Gard où nos confrères de France 3 lui avaient consacré un reportage ici. Tous les médias de la région l’avaient également relatée.
Lundi 2 mars 2015, ce chef d’entreprise vosgien de 61 ans (60 ans à l’époque des faits) avait d’abord été contrôlé à 170 km/h au volant de sa Mercedes classe S 350 sur l’autoroute A9 vers 22 heures 00 sur la commune de Gallargues-le-Montueux dans le Gard. Il avait ensuite tenté d’échapper à l’interception des gendarmes et accéléré brusquement pour engager une course-poursuite avec l’équipage de la Brigade rapide d’intervention (BRI) pendant 40 kilomètres sur l’A9, depuis l’Est de Montpellier dans le Gard, jusqu’à Fabrègues, dans l’Hérault où il avait atteint la vitesse hallucinante de 250 km/h.
Interpellé à Fabrègues, et placé en garde à vue dans le Gard par les gendarmes, il aurait pris la fuite de crainte de perdre trois points sur son permis. Rouler à 120 km/h au dessus de la vitesse autorisée et même 160 en zone de travaux a sérieusement aggravé son cas. Dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants s’étaient révélés négatifs.
Remis en liberté, ce chef d’entreprise avait écopé d’une suspension de six mois par le préfet de l’Hérault, d’une convocation devant le tribunal pour répondre des faits de refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d’autrui, excès de vitesse de plus de 50 km/h, dépassement par la droite. A la demande du parquet de Nîmes, sa Mercedes d’une valeur de 110 000 € avait été placée en fourrière jusqu’à sa comparution devant le tribunal.
Des faits pour lesquels Jean-Luc Mauffrey vient d’être condamné par la chambre correctionnelle du tribunal de Nîmes le 7 septembre 2015. Il a écopé d’une peine de trois mois d’emprisonnement avec sursis, de 8.000 euros d’amende et de six mois de suspension de permis de conduire.
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D.J.
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