Les conseillers régionaux étaient de sortie samedi dernier. Après une halte à la manifestation sur le textile Vosgien au col de la Schlucht, Rachel Thomas, Vice- Présidente déléguée au tourisme, Stessy Speissmann avec la double casquette de maire de la commune et Jean Marie Lalande sont restés en altitude pour se rendre sur les pistes de la Mauselaine.
La visite avait pour but de constater l’avancée des travaux concernant l’installation du télésiège 6 places débrayable : la Région lorraine est la principale source de subvention avec pas moins de 2,5 millions d’euros distillés depuis 2008.
Le tour du propriétaire s’est effectué en compagnie du responsable du domaine, Philippe Voirin, qui est revenu sur l’historique de l’implantation mais surtout sur l’avenir de la gestion des pistes. « Non seulement on devrait résorber l’affluence pendant les week-end et les vacances de février, mais nous devrons également faire face à la réforme des vacances scolaires. On devra accueillir en même temps les skieurs du nord de la France mais aussi ceux de l’est de l’hexagone, alsaciens compris. Le télésiège était une nécessité en termes d’accueil au niveau du massif à l’instar de la Bresse qui a des problèmes de parking. La réflexion doit aujourd’hui se faire au niveau du massif ».
Rachel Thomas est persuadée de l’investissent et insiste sur l’accompagnement de la Région qui entre dans le cadre du contrat touristique destination Vosges.
« L‘installation du nouveau télésiège est primordiale Même chose pour la fabrication de neige de culture qui est nécessaire sous nos altitudes. Nous devons nous adapter à l’attente de la clientèle mais aussi aux conditions climatiques. Le potentiel de développement de la station de Gérardmer, comme celui des autres stations vosgiennes, est énorme et devrait encore évoluer dans le temps.
En attendant mieux encore, les travaux vont bon train. La transformation de la piste du renard est en phase de finition alors que le télésiège sera définitivement sur rail mi -novembre » nous avons un peu d’avance ‘ conclut Philippe Voirin » une petite marge de manoeuvre qui nous laisse penser être opérationnel dès les premières neiges ».
Les files d’attente longues de 45 minutes devraient enfin passer à la trappe. La suite se déclinera en nombre d’utilisateurs.
Ph. J.
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