Aujourd’hui, l’UD CGT des Vosges organisait une journée d’action intitulée « NON à la Répression et aux Sanctions, Oui à L’efficacité économique et Sociale ».
En mémoire à la polémique de la chemise arrachée de Xavier Broseta, directeur des ressources humaines d’Air France, la CGT des Vosges affichait des chemises arrachées avec le nom de différentes usines fermées dans le département : BHIR, UPM Docelles, Anne de Solène, TRW…
« Ce que les salariés d’Air France vivent d’autres salariés vosgiens le vivent aussi. Nous avons accroché des chemises déchirées pour montrer cette violence des usines fermées dans les Vosges. Elles sont nombreuses. Nos emplois valent bien quelques chemises arrachées! » commente Delphine Rouxel, secrétaire générale de la CGT des Vosges.
Le jour même de l’audience des salariés sanctionnés par Air France pour avoir réagi à la politique menée par le groupe en matière d’emploi, la CGT appelle les salariés à se faire entendre.
Accusés d’avoir pris part aux échauffourées survenues lors du Comité central d’entreprise du 5 octobre, les salariés d’Air France étaient convoqués aujourd’hui pour une audience en vue de déterminer la date du procès. Tous affiliés à la CGT, les cinq salariés, dont un délégué syndical, sont poursuivis pour des violences présumées sur des cadres d’Air France.
C.K.N.
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