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samedi 23 novembre

Départ pour Madrid pour une oeuvre du musée départemental d’Epinal

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Georges de LA TOUR - Job raillé par sa femme (c) MDAAC Epinal, cliché B Prud'homme

Georges de LA TOUR – Job raillé par sa femme (c) MDAAC Epinal, cliché B Prud’homme

A l’occasion de l’exposition « Georges de La Tour », organisée par le Musée national du Prado (23 février-12 juin 2016) à Madrid, le Musée départemental d’art ancien et contemporain des Vosges a accepté de prêter le tableau Job raillé par sa femme, qu’il conserve depuis 1829.

Un prêt exceptionnel…

Le Musée départemental d’art ancien et contemporain prête exceptionnellement le tableau Job raillé par sa femme, mondialement connu, lors d’expositions importantes justifiant de se séparer provisoirement de cette œuvre majeure. La pertinence scientifique du propos de l’exposition et les conditions de conservation du lieu d’accueil sont les principaux critères d’acceptation de prêt. La dernière fois que le chef-d’œuvre a quitté le musée, c’était en 2002, pour une exposition organisée à Cremone, en Italie.

…pour une exposition d’envergure

L’exposition du Prado, entièrement dédiée à l’artiste lorrain, permettra de présenter la quasi-totalité de ses œuvres connues à ce jour (une trentaine, disséminées à travers le monde). D’envergure internationale, ce projet scientifique promet aux nombreux visiteurs attendus de découvrir les œuvres majeures de Georges de La Tour. Dans ces conditions, le Musée départemental d’art ancien et contemporain à Epinal a jugé qu’il se devait de participer à l’événement, le tableau Job raillé par sa femme étant l’une des pièces majeures de l’œuvre de Georges de La Tour.

 

Un artiste mondialement connu et pourtant très secret

On connaît peu de détails de la vie de Georges de La Tour. Né en 1593 à Vic-sur-Seille, on sait que l’artiste travailla pour le Duc de Lorraine, puis qu’il fut peintre ordinaire du roi Louis XIII. Ses œuvres sont rarement signées, et c’est notamment par l’exercice de comparaison que l’on peut affiner leur chronologie. Que ce soit dans les scènes diurnes que l’on associe au début de sa production, ou les scènes nocturnes de sa maturité, Georges de La Tour travaille avec une maîtrise exceptionnelle le clair-obscur, le réalisme et le quotidien, à la manière d’un Caravage. Après sa mort le 30 janvier 1652 à Lunéville, le peintre tombe dans l’oubli et c’est seulement au début du 20e siècle qu’il est redécouvert, à l’occasion de l’exposition « Les peintres de la réalité en France au 17e siècle» organisée au musée de l’Orangerie de Paris en 1934-1935.

D’autres chefs-d’œuvre attendent le visiteur au musée départemental !

En l’absence de l’œuvre de Georges de La Tour, le public trouvera de quoi nourrir sa visite grâce aux autres grands noms de la peinture conservés par le Musée départemental d’art ancien et contemporain, tels que Le Lorrain, Rembrandt, Brueghel, Van Goyen, Bril, La Hyre, Vouet, Robert…sans oublier les riches collections archéologiques, médiévales et contemporaines, réparties sur les quelques 2500 m² du parcours permanent !

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