Grosse déception pour les ex-salariés de la papeterie de Docelles ! Suite au jugement du tribunal de commerce d’Epinal qui avait débouté les ex-salariés regroupés en SCOP (Société coopérative et participative) sur toutes leurs demandes, ils avaient décidé d’aller en appel à Nancy. La Cour vient de juger irrecevable l’appel des salariés. Ils demandaient la cession de l’entreprise à un prix symbolique et des dommages et intérêts.
Les élus et les ex salariés ont joué leur dernière carte pour tenter de sauver l’usine. Tous souhaitaient reprendre l’activité et garder les emplois dans une vallée déjà bien impactée.
Les salariés ne comprennent pas et se sentent une fois de plus abandonnés de tous. « Jugeant nos plaintes irrecevables, ils nous condamnent au chômage ! Aujourd’hui le désespoir est dans nos cœurs car plus rien ne peut empêcher les tenants de ce capitalisme sauvage de raser notre usine et mettre un terme à une tradition papetière ancrée à Docelles depuis plus de cinq siècles. Nous remercions tout ceux, qui au sein de la population et parmi les élus, nous ont apporté leur soutien. » témoigne Nicolas Prévot, le président de l’association « Sauver la papeterie de Docelles »
C.K.N.
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