Depuis des mois, on nous parle de réfugiés syriens qui tardent à arriver dans les Vosges car il faut le bon visa, le bon avion. « Certains ont pris des moyens détournés pour arriver » témoigne Jean-Louis Didelot du collectif de soutien des Sans papiers.
Les survivants des naufrages entre la Turquie et la Grèce, comme la petite Rawan actuellement à Épinal, n’ont pas de prise en charge. « Leurs empreintes ayant été enregistrées ans un autre pays de l’Union Européenne ils ne peuvent pas avoir de prise en charge. Les migrants lancent un cri à notre conscience. Nous demandons qu’en toute circonstance soit respectée leur dignité » poursuit-t-il. Quant aux familles qui sont prises en charge par le collectif des Sans papiers depuis plusieurs année, « on continue à les maintenir dans l’inexistence sociale. Même les régularisés ne peuvent quitter l’hébergement d’urgence, faute de ressources pérennes et donc d’accès au logement social. » commente-t-il.
Le collectif donne rendez-vous aux personnes ce vendredi 19 février à 18h devant le parvis de la gare d’Epinal et la mairie de Saint-Dié-des-Vosges pour le traditionnel cercle du silence.
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