Ce vendredi matin, des contrôles routiers ont eu lieu sur l’aire de la Calotine située sur la voie express Epinal-Remiremont. Dans les Vosges, au 16 décembre 2016, on déplore 23 tués sur les routes soit une victime de la route en plus que pour l’ensemble de l’année 2015.
Les services de la gendarmerie et la préfecture ont eu beau prévenir que des renforcements de contrôle seraient mis en place pour ce week end
marquant le début des vacances de Noël, cela n’a pas suffit ! La preuve : en une heure de temps, un véhicule banalisé de la gendarmerie aura contrôlé trois grands excès de vitesse à la hauteur de la Calotine : 143, 145 et surtout une jeune conductrice à 155 km/h au lieu de 110. Celle-ci a dû attendre que des amis viennent la rechercher à la hauteur de Razimont car sans permis et avec un véhicule immobilisé, il ne lui restait plus que ses jambes pour rejoindre Nancy !
« A la veille des vacances scolaires et des fêtes de fin d’année, ces chiffres doivent faire réagir. » annonce le Préfet des Vosges Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts. Il appelle à la vigilance tous les conducteurs et les informe que des contrôles routiers seront menés les prochains jours sur toutes les routes du département des Vosges et à tout moment. « Les forces de sécurité sont invitées à la fermeté envers les contrevenants. » prévient-il.
Depuis le 20 novembre, avec l’entrée en vigueur de nouvelles mesures issues des décisions du Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015, il est permis que les véhicules contrôlés en dépassement de 50 km/h (ou plus) de la vitesse maximale autorisée soient immobilisés et immédiatement placés en fourrière par les forces de l’ordre. Limitée jusqu’alors aux cas de récidive de grand excès de vitesse, soit un délit puni de trois mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende, cette faculté d’immobilisation est maintenant possible dès la constatation d’une première infraction de dépassement de 50 km/h ou plus.
« Cette mesure, applicable à l’encontre des conducteurs français comme étrangers, vise à empêcher qu’un conducteur ayant une conduite aussi dangereuse ne puisse repartir au volant de son véhicule. » poursuit-il.
Cette mesure administrative sera prise à titre provisoire pour une durée maximale de 7 jours. Au-delà de ce délai, le véhicule pourra rester en fourrière si le Procureur de la République de la juridiction le décide.
Pendant toute la durée de la procédure administrative, les frais de fourrière seront à la charge du propriétaire.
Par ailleurs, ces mêmes conducteurs risquent toujours d’être condamnés au paiement d’une amende de 1 500 euros, à la perte de 6 points sur leur permis de conduire, à la suspension de leur permis pendant 3 ans et à la confiscation de leur véhicule.
Sur la période du 1er janvier au 11 décembre on constate une hausse du nombre d’accidents corporels (184 en 2016 contre 156 en 2015), ainsi qu’une hausse du nombre des blessés (223 en 2016 contre 205 en 2015).
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