Nous avions tenté de contacter la direction de la banque postale dans le litige qui l’oppose à Marie Mourot depuis que cette dernière a entamé une grève de la faim vendredi 17 février 2017 en soirée devant l’agence du Thillot. Originaire des Vosges, cette femme de 53 ans est domiciliée à Nice, elle possède un compte à Marseille et sa maman habite toujours à Ramonchamp.
Ce lundi soir, le service communication de la direction régionale de La Poste, basée à Metz, a pris attache avec notre rédaction.
Selon La Poste, « Mme Mourot a été victime d’une escroquerie de la part d’une société en 2015. Cette société a émis un chèque de 69.000 euros en faveur de Mme Mourot. Ce chèque était volé et La Poste a donc déposé plainte pour utilisation frauduleuse. Suite à cela, Mme Mourot s’est mise en situation de dette vis à vis de la banque postale”.
L’affaire a fini devant les tribunaux et “une décision judiciaire a été rendue en janvier 2016 dans laquelle Marie Mourot a été condamnée à verser 69.000 euros à la banque postale.” souligne l’établissement bancaire.
Face à cette situation, “Nous sommes démunis” assure la direction régionale de La Poste “mais nous ne sommes pas responsables de sa situation”.
La Poste précise encore “Malgré tout, nous essayons d’accompagner Mme Mourot mais il faut pouvoir la rencontrer et échanger calmement. Elle a refusé jusqu’à présent les différents rendez-vous proposés”.
Pour conclure, La Poste assure que “le directeur régional va contacter Mme Mourot ce lundi soir”.
D.J.
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