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vendredi 20 septembre

Le coureur cycliste Steve Chainel apprenti prothésiste dentaire

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P1260679Jusqu’au 16 mars, c’est la Semaine nationale de l’artisanat ! Pour l’occasion, six personnalités vosgiennes avaient rendez-vous chez des artisans locaux.

P1260686Ce mardi, le coureur cycliste Steve Chainel s’est essayé à la prothèse dentaire au laboratoire Emmanuel D’Alguerre d’Epinal. L’entreprise fabrique tous type de prothèses.

« J’ai été très surpris par ce métier. Je me suis rendu compte de toutes les étapes pour réaliser une dent pivot. C’est difficile quand on n’a pas le doigté. » commente le coureur cycliste.

« C’est un métier très manuel »

« Je pensais qu’il s’agissait d’un domaine plutôt médical mais en fait c’est très manuel » poursuit Steve Chainel.

Le laboratoire a été créé par Michel D’Alguerre en 1962. D’abord à son domicile, puis dans un local rue des Petites Boucheries, enfin  sur la zone Economique de la Voivre depuis 1992.

Un métier de très haute précision

« Nous travaillons avec les chirurgiens dentistes, qui ont pris les empreintes des dents des patients. Il faut être précis et minutieux. » atteste Emmanuel D’Alguerre.

A partir des empreintes dentaires réalisées par le dentiste, le prothésiste réalise un moule en plâtre, puis il sculpte, moule ou modèle le moule jusqu’à l’obtention de l’appareil voulu. Il réalise enfin une maquette en cire avant de remplacer la cire par de la céramique, du métal ou de la résine en fonction du matériau choisi. Le travail de prothésiste exige une minutie et une habileté manuelle extrême. C’est un métier de très haute précision.

« Chaque pièce est unique »

Emmanuel a toujours travaillé avec son père et a repris l’entreprise en 1999. « On a un métier de proximité. Chaque pièce que l’on réalise est unique. On a une relation très proche avec nos prestataires pour réaliser des pièces parfaites. Beaucoup de patients viennent au laboratoire pour prendre la teinte de leurs dents. Chaque dent est particulière. » assure Emmanuel D’Alguerre.

Emmanuel d’Alguerre a formé de nombreux apprentis, mais depuis quelques années, les dirigeants ont du mal à trouver des candidats motivés pour ce métier qui demande beaucoup de patience, rigueur, minutie et sens artistique.

C.K.N.

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