la drosera (photographie d’illustration)
La ville veut valoriser la tourbière de la tranchée de Docelles. Un espace magique à la faune et à la flore exceptionnelles.
Entre septembre 2015 et décembre 2016, le bureau d’études Sens et Paysages, missionné par la ville, a mené une étude dans le but d’établir un état des lieux écologique de cet espace naturel fragile avant de proposer à la ville un plan de gestion et de valorisation du site. Cette étude financée à 80% par l’Agence de l’Eau Rhin Meuse a permis de mettre en évidence l’intérêt écologique et pédagogique avéré de la tourbière, située à proximité immédiate du site de l’ardoise verte et des sentiers pédestres.
On y trouve plusieurs espèces de plantes rares ou protégées dont la droséra protégée au niveau national. Il est aussi possible de croiser près de 55 espèces de vertébrés dont certaines espèces protégées : reptiles et amphibiens notamment, ainsi que de nombreuses espèces d’invertébrés dont une protégée en France (nacrée de la canneberge) et trois espèces patrimoniales.
En février 2014, la ville a adopté un plan biodiversité. L’une de ses actions phares est la présentation et la mise en valeur de la tourbière de la Tranchée de Docelles.
La fragilité du site a également été mise en avant par l’étude. « Une surveillance accrue et une protection renforcée de ce milieu remarquable sont donc primordiales. Le plan de gestion proposé sur 10 ans va dans ce sens » explique l’adjoint au maire Dominique Andrès. Des opérations de restauration et de gestion du milieu seront donc menées : coupe d’arbre, plantations, creusement d’une mare. Ces mesures seront complétées par des mesures de suivi scientifique et par des actions de valorisation : circuit pédagogique, ponton d’observation…
Le budget de ces actions de restauration est de 50 700 euros HT finançable à 80% par l’agence de l’eau.
C.K.N.
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