Lors du dernier conseil municipal, les élus ont pris la décision de sauvegarder les vestiges du chœur de la chapelle des hospitaliers de Saint-Jean-de Jérusalem située rue Saint-Michel. Ils seront préservés et intégrés au futur parking en ouvrage.
Dans le cadre du projet de construction du parking en ouvrage au bas de la rue Saint-Michel d’Epinal, des immeubles, insalubres ont été acquis par le Ville et démolis au mois d’avril. Sur ce lieu, des vestiges du chœur de l’ancienne chapelle des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ont été mis à jour. Hier soir, lors du dernier conseil municipal, les élus ont décidé de sauvegarder et d’intégrer les vestiges au futur parking en ouvrage qui sera construit sur cet emplacement.
« Des fouilles archéologiques réalisées en 2000 lors de l’aménagement du parking et du rond-point avaient déjà permis d’observer des vestiges de la nef de la chapelle, de maisons médiévales et du cimetière avec une trentaine de sépultures » explique le député-maire Michel Heinrich. Le chœur est la dernière partie encore visible de cet édifice qui conservait des caractéristiques architecturales et esthétiques de l’époque romane.
La Ville d’Epinal a contacté la Société d’Emulation des Vosges pour organiser des visites des lieux pour faire découvrir ces vestiges et pour trouver une solution adaptée pour préserver certains vestiges remarquables. Une fois la démolition des immeubles achevée, c’est donc la Société d’Emulation des Vosges qui a pris en charge le pilotage des opérations de déconstruction pour qu’elles soient réalisées « dans les règles de l’art ».
La ville verse 30 996 euros à la Société d’Emulation des Vosges pour les travaux
Les pierres et les éléments des vestiges représentants un intérêt patrimonial ont été sauvegardés. Ils sont pour l’instant stockés par la Ville, en attendant que l’architecte en charge du nouveau parking propose une insertion de ces éléments dans le futur parking.
Les conseillers municipaux ont donc voté une convention de partenariat avec l’association vosgienne. « Elle prévoit que la Société d’Emulation des Vosges prend en charge la déconstruction ainsi que la réalisation d’une ouverture dans l’arche, la démolition intérieure des murs et planchers, la démolition manuelle du mur et la récupération des pierres, la séparation de la chapelle avant démolition et le décrépissage des murs intérieurs et extérieurs » poursuit Michel Heinrich.
En contrepartie, la ville participe aux différents frais, à hauteur de 30 996 euros.
C.K.N.
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