Rentrée parlementaire offensive pour Daniel Gremillet. Le Sénateur des Vosges vient de déposer un amendement s’opposant à la suppression de la réserve parlementaire actuellement en discussion au Parlement dans le projet de loi organique rétablissant la confiance dans l’action publique porté par le Gouvernement, ce dernier pointant du doigt son caractère discrétionnaire et illisible.
« Ce projet de suppression s’apparente aujourd’hui à une recentralisation du pouvoir loin du maillage territorial et de l’identification des projets et des initiatives les plus favorables au tissu économique, social ou encore à la sauvegarde du patrimoine local, en particulier dans les territoires ruraux » s’alarme l’élu vosgien. « Il est également l’expression du peu de considération envers les parlementaires et de leur proximité naturelle avec les élus locaux et les préoccupations de terrain ».
En pratique, cette enveloppe de crédits, mise à la disposition des parlementaires permet aux Députés et aux Sénateurs de financer divers projets locaux et de créer de l’emploi dans les territoires puisque les collectivités locales financent une part élevée de l’investissement public.
« Ainsi, en 2016, en tant que Sénateur des Vosges, mon action parlementaire, dotée de 149 712 euros, a accompagné un volume de 3 736 780 euros d’investissements et s’est traduite par 31 projets sur l’ensemble du département des Vosges, projets de nature diverse et variée : voirie, bâtiments communaux, accessibilité, aménagement urbain ou paysager, colombarium, équipements scolaires, bâtiments scolaires, installations sportives, culture… En 2015, les 163 965 euros de dotation d’action parlementaire attribués à 29 communes ont généré l’équivalent de 5 659 258 euros de travaux ».
Daniel Gremillet se dit convaincu de la nécessité de ne pas empêcher l’action parlementaire dans les territoires, action mise en œuvre en lien avec les élus locaux en faveur des projets et d’un aménagement des territoires au plus près des besoins de proximité.
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