Ce vendredi soir, un rendez-vous de la fratérnité était programmé devant la gare d’Epinal et la mairie de Saint-Dié pour soutenir les migrants.
« Comment admettre qu’un mineur isolé dont la loi prévoit, à sa majorité, la signature d’un « contrat jeune majeur » avec délivrance d’une carte de séjour temporaire, se voie refuser par le préfet une autorisation de travail alors qu’il a réussi en juin un CAP électricité ? » commente Jean-Louis Didelot du Collectif des Sans papiers.
« Il a trouvé un employeur pour un bac pro en alternance sur 2 ans, mais le contrat établi en juin, déposé à la Direccte avec les tonnes de renseignements successivement demandés, n’est toujours pas validé au 15 septembre ! » poursuit-il. « L’employeur s’est vu quant à lui sommé de se séparer du jeune sous la menace d’une amende de 45.000 euros !!!!! Situation ubuesque qui conduit au désespoir ! »
« Un peu d’humanité s’il vous plaît envers ces personnes et ces familles ayant tout quitté pour chercher dans notre pays accueil et protection. » conclu-t-il.
C.K.N.
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