“L’hôpital et la maternité de Remiremont sont le sujet prioritaire auquel je me consacre depuis le début de mon mandat” assure Christophe Naegelen. Ce mardi 5 septembre 2017, le nouveau député de la circonscription de Remiremont avait d’ailleurs rendez-vous au Ministère de la Santé où il a rencontré Anne Beinier, conseillère de la ministre Agnès Buzyn.
« Avec les parlementaires vosgiens Daniel Gremillet, Jackie Pierre et Stéphane Viry et nos collègues haut-saônois, le député Christophe Lejeune et le sénateur Michel Raison, j’arrive à réunir tous les partisans, je mène le projet et je le centralise” explique l’élu parlementaire. Il se dit “heureux de fédérer l’ensemble des parlementaires pour défendre l’hôpital de Remiremont”.
Il motive sa démarche par un argument majeur : la complémentarité entre les deux établissements publics d’Epinal et de Remiremont. “Ils ne sont pas en opposition, maternité et services hospitaliers peuvent être complémentaires”. Christophe Naegelen s’appuie également sur le constat de Christophe Lannelongue, le directeur de l’Agence Régionale de Santé, “convaincu qu’il doit y avoir deux services femme-mère-enfant à Epinal et à Remiremont. Il prône une équipe commune”.
Ce mardi à Paris, Christophe Naegelen a démontré à ses interlocuteurs “comment l’hôpital et la maternité de Remiremont doivent avoir leur leadership sur certains services. Que Remiremont ne soit pas une filiale mais un hôpital à part entière”.
» L’Agence Régionale de santé et le Minsitère de la Santé trancheront ».
Ce mois de septembre fournira également l’occasion à Cédric Delacôte, initiateur d’une pétition forte de 15.500 signatures, et à Jean Hingray, maire de Remiremon, de se rendre dans la capitale pour présenter leurs arguments aux élus du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).
Christophe Naegelen rappelle cependant que le CESER est dépourvu de pouvoir exécutif : il émet uniquement des avis consultatifs. “Le CESER n’est pas décideur. Ce sont l’Agence Régionale de santé et le Minsitère de la Santé qui décideront de l’avenir de l’hôpital de Remiremont”.
D.J.
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