Deux jeunes Déodatiens s’en sont pris aux policiers et aux pompiers le soir du réveillon. Suite à un article publié avec de nombreuses imprécisions dans un autre média, le procureur de la république a souhaité revenir sur les faits.
En effet, le soir du réveillon vers 0h30, les sapeurs-pompiers ont reçu un appel pour un malaise à Saint-Dié-des-Vosges. Vigilants, ils préviennent les policiers qui se redent sur place en même temps.
Une fois arrivés, les secours découvrent que les jeunes fêtards sont fortement alcoolisés. Le jeune homme qui a fait un malaise éthylique s’en prend aux pompiers. Il se débat et il est difficilement contrôlable. L’individu en état d’ivresse donne des coups dans le tibia et griffe les policiers qui essayent de le maîtriser.
L’un de ses amis, tente de s’interposer et donne lui aussi des coups aux secours. Les policiers et pompiers décident alors de partir et de laisser les individus dessouler avant d’interpeller un peu plus tard les deux jeunes Déodatiens de 19 et 23 ans.
L’un des policiers, frappé à l’épaule s’est vu prescrire 15 jours d’incapacité totale de travail. Entendus, les jeunes reconnaissent les faits.
Ils seront jugé le 18 janvier prochain pour coups et blessures sur agents. En attendant, le procureur a demandé une expertise psychologique sur les jeunes qui sont sous curatelle.
Selon le procureur, Etienne Manteaux, le syndicat Unité SGP police FO « a fait un amalgame entre les 2 situations de Champigny et Saint-Dié, mais à Saint-Dié, les policiers n’ont pas été passés à tabac. Ils n’ont pas été roués de coups. » A Saint-Dié-des-Vosges, il s’agit d’une rébellion sous l’emprise de l’alcool. L’article a monté l’affaire pour la rendre plus spectaculaire. Etienne Manteaux a vu les policiers, mais selon lui l’affaire n’a pas suscité plus de débats.
C.K.N.
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