Les étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorraine (ÉSAL), proposent une exposition intitulée « Disjoncter » en partenariat avec la Lune en Parachute d’Epinal. Ils font découvrir aux visiteurs les « machines sensibles »
Imaginez un bouillon de connexions, un circuit à entrées multiples où grouille l’information. Un sac de nœuds, une pelote de câbles entrelacés… De quoi péter un plomb ! Imaginez maintenant que vous n’avez pas à le démêler, mais plutôt à y plonger. Avez-vous déjà essayé de transformer une machine à laver en boule disco ? Un pare-brise en home cinema ? Un vampire en végan ? Dans ce système parallèle, 26 inventeurs fous proposent de nouveaux réglages en salle des machines. Ils vous invitent dans un parcours à contre-courant d’un quotidien saturé.
Il sera question de mécanismes sensibles. De la machine à vapeur au système solaire en passant par l’être vivant, l’échange d’informations, la transformation d’énergie, la mise en mouvement… Un univers créé de toutes pièces, une usine sur la lune pour tous les curieux : générateurs d’imaginateurs, tournicoteurs de régulateurs, inventeurs et scientificateurs, bricoleurs de poésie, ne résistons plus à la liberté de disjoncter !
Durant le mois de février, les apprentis inventeurs de l’École Supérieure d’Art de Lorraine (ÉSAL), ont transféré leurs laboratoires créatifs à la Lune en Parachute. Cette année, le chantier collectif se bâtit autour du thème « Machines sensibles ». Deux mots a priori antithétiques, qu’il s’agit de reconnecter, de rafistoler, de réconcilier. En quoi un mécanisme répétitif peut-il devenir touchant ? À quel moment l’erreur technique devient-elle source de récits ? Comment s’exprimer à travers l’outil numérique ? Quels mécanismes peuplent notre quotidien et rythment nos vies ? Comment transformer cette énergie en matière poétique ?
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