Photos de la manifestation à Strasbourg
Les mesures prises par le gouvernement depuis maintenant près d’un an dans le cadre de la crise sanitaire impactent de nombreux secteur, et notamment le monde de la culture « qui plus que jamais est menacé », selon le Collectif Réseau d’Êtres, qui a décidé, avec des artistes vosgiens, de rejoindre le Collectif du 23 janvier 2021.
En préparation à l’Assemblée Générale Grand-Est qui se déroulera à Reims le lundi 15 février 2021, le Collectif Réseau d’Êtres organise une assemblée vosgienne ouverte à tous et à toutes, artistes, acteurs culturels, citoyens et citoyennes, le samedi 13 février 2021 à 14h à la Souris Verte, 17 rue des Etats-Unis, à Epinal. Le Collectif du 23 Janvier rassemble « des personnes, simples citoyens, professionnels ou non, amateurs ou non », qui veulent « défendre l’art et la culture en tant que droits fondamentaux de notre société ». Ils se sont constitués en collectif le samedi 23 janvier 2021 à Strasbourg.
Sans dénier la réalité des dangers sanitaires, les membres de ce groupe contestent « les arbitrages et modalités de gouvernance qui nous sont imposés, qui nous privent de nos droits et mettent en danger le secteur et ses professions ». Un secteur fortement impacté, donc, par les restrictions. « Nous nous inquiétons du sens politique qui en ressort », affirment ils. « Nous demandons l’engagement de tous les responsables publics pour une autre considération de l’art et de la culture dans la gestion de la crise aujourd’hui ET nous voulons des garanties quant à la place qui leur sera faite dans les politiques de demain »
Depuis un an bientôt, « nous avons toutes et tous consenti à des privations de liberté immenses, à des sacrifices de vie sociale, de partages affectifs et sensibles qui mettent à mal nos équilibres humains et précarisent encore plus les plus fragiles d’entre nous », affirme le collectif. Des décisions lourdes ont été prises par le gouvernement, « loin du débat démocratique », qui ont relégué « l’art et la culture au rang de gadget, d’activité négligeable. (…) Nous contestons ces choix et la manière dont ils ont été pris. L’état d’urgence ne peut justifier la violence qui est faite à notre besoin d’art et de culture, de partage et de débat.
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