Ce mercredi, un concert a rassemblé à Épinal quelque 300 personnes. Cette manifestation était organisée par le Collectif Réseau d’Êtres, et avait pour but de militer en faveur de la ré-ouverture des lieux culturels. La Préfecture a réagi dans un communiqué à cet événement, annonçant son intention d’interdire la manifestation prévue ce dimanche 14 mars au départ du cinéma d’Épinal. Le Collectif Réseau d’Êtres a souhaité réagir à ces événements.
Les organisateurs des deux événements ont rencontré Ottman Zaïr, Directeur de cabinet à la Préfecture. « Nous sommes heureux qu’un dialogue ouvert et constructif soit engagé avec la Préfecture et la Ville d’Epinal, afin d’envisager une issue favorable au bon déroulement de la marche fleurie ce dimanche 14 mars à Epinal », affirment t’ils dans un communiqué. Ce matin, les organisateurs ont rencontré le Préfet, « afin de trouver un terrain d’entente et de garantir à la fois des conditions sanitaires strictes garantissant la santé de tous et l’expression de nos revendications ». Le Collectif Réseau d’Être l’affirme, le concert du mercredi 10 mars a été déclaré en Préfecture. La manifestation n’a pas été interdite, elle était donc autorisée. « Nous avons été transparents et collaboratifs avec les services de renseignements territoriaux pour en assurer son bon déroulement, même si nous reconnaissons ne pas avoir été assez précis dans notre déclaration préfectorale. Nous nous réjouissons de la mobilisation citoyenne de cette manifestation, qui a dépassé nos espérances (…) ».
« Nous comprenons, bien que déplorons la réaction émotionnelle des réseaux sociaux »
En ce qui concerne les gestes barrières, « Nous avons rappelé les règles sanitaires sur tous les supports de communication et en discours d’introduction de la manifestation ». En l’occurrence, l’obligation du port du masque et le respect demandé d’une certaine distanciation entre les participants. « Il est vrai que certaines personnes n’ont pas respecté ces règles, en dépit de nos rappels, et nous le regrettons », affirment les organisateurs. « Nous n’étions pas préparés à une telle affluence et n’avons pas pu faire respecter les règles sanitaires comme nous l’aurions souhaité. Nous comprenons, bien que déplorons la réaction émotionnelle des réseaux sociaux suite à la couverture médiatique de l’événement. A aucun moment donné, il ne s’agissait d’un concert illégal, mais bien d’une manifestation revendicative face aux enjeux sociaux, économiques, civiques et psychologiques engendrés par la crise sanitaire ». Le Collectif maintien qu’il s’agissait bien d’un rassemblement de type revendicatif. « Si nos revendications sont chantées, dansées, jouées, sont-elles moins civiques et politiques ? ».
CD
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