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samedi 21 septembre

Suite à sa suspension, Andreas Pfeiffer réagit

Le professeur d'allemand explique ses convictions anti vaccination et protocole sanitaire

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Andreas PfeifferAndreas Pfeiffer, professeur d’allemand au lycée Claude Gellée,  a pris du recul depuis sa convocation jeudi matin dans les locaux des services départementaux de l’éducation nationale des Vosges à Epinal. Dans un premier temps convoqué le 23 septembre par le Rectorat à Nancy, il s’est vu signifier en début de semaine une suspension à titre conservatoire pour une durée de quatre mois. Une suspension qu’il assimile à « une sanction déguisée ».

Il explique sa prise de position et son ressenti face à cette suspension.

J’ai pu tout mettre sur la table

« Lors de mon entretien jeudi, j’ai été reçu par trois représentantes du Rectorat du service des ressources humaines. Notre entretien a duré 2H1/2. Avec du recul, j’ai envie de faire une conclusion positive à cet entretien. Au début c’était un peu tendu pour finalement, à la fin, aborder la mission de l’éducation nationale, la pédagogie et c’était pour moi une ouverture. Mes interlocutrices n’ont donné l’occasion de présenter mes arguments et des études scientifiques pour démontrer que ça n’a aucun sens de faire porter le masque aux élèves. J’ai pu tout mettre sur la table ». Le professeur est notamment suspendu pour non-respect de ses obligations professionnelles d’appliquer et de faire appliquer aux élèves le port du masque.

Une question de conscience

« Mon ressenti ? Je suis très reconnaissant envers Maître Nancy Risacher qui leur a posé la question de la conscience. Ma conscience qui me pousse à prendre des petits et des grands risques pour ma carrière. Pour ne pas accepter de se faire injecter le vaccin, les soignants perdent leur salaire. Il faut être en cohérence avec ses valeurs, c’est une question de conscience. Il était important pour moi de poser ces problèmes à l’éducation nationale. Elle doit réfléchir et reprendre sa responsabilité face à ce dispositif avec des règles illégales et ne pas oublier d’agir dans l’intérêt de l’enfant comme c’est stipulé dans la convention internationale des droits de l’enfant. Qui pense encore à leur bonheur, leur épanouissement et au plaisir de « s’éclater » » en cours.

L’enquête administrative continue

« L’enquête administrative va se poursuivre pendant 4 mois. Toutes les informations recueillies sont transmises au recteur. Ce que je risque : le conseil de discipline ? un blâme ? Que vaut ma petite carrière contre la vie d’un enfant ? J’ai fait appel à tous ceux qui me sanctionnent pour qu’ils lisent tous les documents que j’ai transmis. Le combat continue. Pendant ces quatre mois de suspension, je vais continuer à préparer mes cours, travailler sur la pédagogie et continuer à me documenter. Mes élèves m’ont envoyé des messages plus touchants les uns que les autres. Un m’a même écrit une chanson ».

ITW Andreas Pfeiffer

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