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jeudi 19 septembre

Cancer : soigner la maladie dans les Vosges

10 000 actes de chimiothérapie et 13 000 de radiothérapie chaque année

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Docteur Ruck oncologue(à gauche) et Professeur Pfeiffer (à droite) ICL

Les vosgiens ne sont pas épargnés par le cancer. Le diagnostique de nouveaux cas est en hausse. Si certains continuent à consulter à Nancy, par choix ou pour des cancers très spécifiques, il est possible de se faire soigner dans les Vosges. Les hôpitaux d’Epinal, Remiremont, Saint-Dié-des-Vosges et Neufchâteau ont les compétences pour soigner de nombreux cas.

Le Docteur Stéphane Ruck, oncologue à l’hôpital Emile Durkheim d’Epinal, a expliqué que les quatre hôpitaux « peuvent offrir une vision globale de l’offre de soin, structurée et graduée. Le parcours de soin est complet, du diagnostique à la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie ». Le centre hospitalier d’Epinal est le seul du département  où deux oncologue certifiés pratiquent. Et d’ajouter « Nous pouvons prendre en charge tous les cancers, sauf l’hématologie (étude du sang et ses maladies) et tous les soins de support ( soins esthétiques) ».

Chaque année, 350 nouveaux patients sont suivis par le service d’oncologie. 40% pour des cancers du sein ou gynécologiques, 40% pour des cancers du colon et des tumeurs digestives et les 20% restant pour les autres cancers. Des chiffres qui attestent de la solidité de la structure et du besoin de son maintien.  ¼ des patients atteints de maladie rares ou de cancers particuliers partent se faire soigner au CHU de Nancy ou à l’Institut de Cancérologie de Lorraine (ICL).

13 000 séances de radiothérapie chaque année

Le professeur Didier Pfeiffert, de l’ICL, a souligné l’étroite collaboration avec le centre hospitalier d’Epinal. « Une équipe vient tous les jours depuis nancy pour les situations les plus courantes. Un médecin et un physicien médical qui réalisent 13 000 séances chaque année qui concernent 600 patients ». Les médecins insistent sur ce point qui permet aux patients de recevoir des soins sans avoir à se déplacer loin de chez eux quand c’est possible.

La préparation des poches en unité stérile

Si la radiothérapie est toujours dans l’ancien hôpital, l’unité centralisée de préparation des chimiothérapies anticancéreuses (UCPC) est installée dans le nouvel hôpital depuis juin 2021. Cette unité, crée en 2007, est sous l’autorité du responsable pharmaceutique, le Docteur Jean-Jacques Lahet. Elle bénéficie depuis le déménagement de nouveaux locaux et matériaux plus performants. « Chaque année, l’unité fabrique presque 10 000 poches. Dans cet univers totalement stérile, 30 contrôles sanitaires sont effectués avant que le patient ne reçoive sa poche de chimiothérapie. Des poches qui sont uniques et adaptées au cas par cas »a expliqué le Docteur Julien Lecordier, pharmacien qui travaille avec trois préparateurs. 80% sont destinées au service oncologie et le reste pour la pneumologie. Si, en moyenne, une poche coûte 1 000 euros certaines peuvent atteindre jusqu’à 11 000 euros.

Le patient au cœur du parcours

Le suivi d’un cancer dure environ cinq ans. D’où l’importance de pouvoir est soigné au plus près du domicile. Le Docteur Ruck alerte sur l’augmentation des cancers du sein et du pancréas alors que le dépistage est en baisse.  « Avec la COVID-19, il y a eu un retard dans le diagnostic ce qui hélas diminue les chances de guérison. Les patients arrivent avec un cancer plus avancé qu’avant. Les cancers ne peuvent pas attendre pour être opérés. Ça reste une priorité ». Malgré la situation sanitaire, les dépistages et les soins ne se sont jamais arrêté. Et pour rassurer ceux qui craignaient une contamination à l’hôpital, un circuit spécifique est mis en place pour les consultations ou les séances de chimiothérapie.

 

 

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