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vendredi 20 septembre

Gens du voyage : des mesures nécessaires pour une bonne intégration

A Golbey, ils vivent dans des conditions précaires

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Lors d’un point presse, le préfet, Yves Séguy, accompagné du maire Roger Alémani, est venu aujourd’hui faire un état des lieux de l’aire d’accueil des gens du voyage à Golbey et présenter les différents dispositifs d’accompagnement existants sur le territoire.

Le département des Vosges compte 10 aires dédiées aux gens du voyage. La première à voir le jour a été installé à Golbey. Sa capacité initiale était d’une vingtaine de famille.

Un parcours d’insertion dans la société
L’insertion à la vie municipale des gens du voyage ne pose aucun problème au maire de Golbey. Les enfants sont scolarisés et les familles sont installées sur place, rue du déversoir, depuis de longues années. Même si les autorités sont conscientes que la volonté première des intéressés est de trouver des terrains familiaux pour s’installer et se sédentariser, ils n’ont pour l’instant aucune solution à leur proposer. «  Il est difficile de trouver des emplacements autres qu’agricoles qui soient urbanisés et acceptés par l’entourage. C’est une nécessité qui n’a rien d’évident » souligne Roger Alémani.
De son côté, Yves Séguy réaffirme sa volonté d’insertion de ces personnes qui ne sont plus vraiment des gens du voyage mais des sédentaires. « Ces familles doivent s’inscrire dans un parcours d’insertion dans la société. Nous développons des initiatives vers les terrains familiaux ».

Des conditions de vie inacceptables

Cependant, les aires d’accueil des gens du voyage, comme celle située à  Golbey sont souvent placées à l’écart des centres villes, un peu loin des écoles et des commerces. Une situation qui ne les aide pas à s’intégrer ou à se sentir intégré dans la commune. A Golbey, une douzaine de familles séjournent depuis de nombreuses années, parfois 30 ans, sur les lieux.
Ils espéraient que la visite du préfet leur permettrait de faire un état des lieux de leurs conditions sanitaires. A leur grande déception, il n’en fut rien. Pourtant ils voulaient lui montrer l’unique toilette dont les murs fissurés risquent de s’effondrer à chaque instant, ou encore le point d’eau courante qui gèle régulièrement en hiver les privant d’eau potable.

Une volonté commune : trouver des terrains familiaux

Mais leur préoccupation principale reste d’obtenir un terrain. « On nous avait promis un terrain et rien ne se passe. On ne demande pas grand-chose, juste un terrain pas loin parce que les enfants sont scolarisés. Ici, l’été c’est insoutenable. On est entouré d’usines. On ne peut même pas manger dehors entre les mouches et la sciure. Pour nous des terrains, il n’y en a pas » expliquent en chœur les gens du voyage.
Même si les aires d’accueil ne remplissent plus leur fonction première de lieu de passage, les gens du voyages qui y vivent depuis de nombreuses années ont besoin, en attendant une solution pérenne, d’être entendus. De nombreux travaux indispensables et vitaux sur les équipements actuels devraient leur permettre d’attendre dans des conditions sanitaires acceptables  une nouvelle vie.

 

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