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jeudi 04 juillet

Imagerie : les négociations n’ont pas trouvé d’accord

La Ville lève le secret des accords confidentiels

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Patrick Nardin et l'avocat de la Ville

Après plusieurs mois sans nouvelles sur les négociations entre la Ville d’Epinal et l’imagerie, le maire Patrick Nardin a fait un premier bilan de l’avancée du dossier concernant le rachat des actifs de l’imagerie par la municipalité. Entre accord de confidentialité, proposition sans réponse, commandement par voie d’huissier et dernier rebondissement, les négociations ont été mises à mal.

C’est dans l’atelier de Jean-Paul Marchal, inauguré le 4 décembre dernier, que Patrick Nardin a choisi d’évoquer le dossier sensible et plein de rebondissement de l’Imagerie. Un lieu synonyme de patrimoine culturel et artistique.

Le contexte

Lors de sa campagne électorale en 2020, le Maire s’était engagé à entamer des négociations avec les dirigeants de l’Imagerie pour en acquérir les actifs (le fonds de commerce, les marques, les stocks d’images, les pierres lithographiques et les bois gravés) et développer une approche globale, politique, culturelle et artistique du lieu. En effet, la Ville est déjà propriétaire des murs.
Patrick Nardin, quelques jours après son élection, a pris contact avec Christine Lorimy, dirigeante de l’Imagerie, dès fin juillet. Pour rappel, le 7 juillet 2020, le tribunal de commerce avait jugé que l’entreprise pouvait continuer son activité.

Des négociations en suspend

Afin de mener à bien ces négociations, la Ville s’est entourée d’un cabinet d’avocats spécialisés en négociation d’entreprise et d’un cabinet d’experts-comptables. La deuxième rencontre a eu lieu en novembre 2020 en présence de Christine Lorimy et Thierry Petit, dont la holding détient des parts de la holding de l’imagerie, qui détient elle-même des parts des différentes sociétés composant l’imagerie. Autrement dit, une structuration juridique plus que complexe. Lors de cette rencontre, Patrick Nardin avait signé une obligation de confidentialité lui interdisant de parler de l’avancée des négociations.
Après l’étude et l’analyse des pièces fournies par les différents dirigeants, une offre de rachat a été envoyée en octobre dernier. Et depuis cette date, plus aucune nouvelle des dirigeants, bien au-delà du délai fixé.

Un bail non respecté

Plus aucune nouvelle jusqu’à mardi 4 janvier 2022 à 19H50. La Ville a reçu un courriel  « actant la fin des négociations et de l’accord de confidentialité ». Et les dirigeants d’ajouter avoir mis »une énergie folle à relancer l’Imagerie » tout en s’interrogeant sur le projet de développement de l’entreprise par la Ville d’Epinal.
Face à ce choix de stopper les négociations amiables, la municipalité a décidé de rappeler aux dirigeants les termes du bail permettant à la société d’occuper les bâtiments. « De par nature même du bail, l’occupation est conditionnée au fait pour l’Imagerie de conserver comme activité, pendant toute la durée du bail, la réalisation des Images d’Epinal » a souligné le maire pour expliquer cette décision. Un manquement qui a d’ores et déjà été constaté par voie d’huissier le 5 janvier 2022.

C’est maintenant à la municipalité de répondre à ce courriel pour reprendre les négociations. Patrick Nardin l’affirme « c’est avec beaucoup de détermination, entourés de nos conseils et avec le soutien du préfet Yves Séguy, que nous poursuivons nos démarches pour aboutir à notre projet de rachat autour de notre patrimoine imagier ».

 

 

 

 

négociations Imagerie d'Epinal

point avancement 2022

Patrick Nardin et l'avocat de la Ville

Après plusieurs mois sans nouvelles sur les négociations entre la Ville d’Epinal et l’imagerie, le maire Patrick Nardin a fait un premier bilan de l’avancée du dossier concernant le rachat des actifs de l’imagerie par la municipalité. Entre accord de confidentialité, proposition sans réponse, commandement par voie d’huissier et dernier rebondissement, les négociations ont été mises à mal.

C’est dans l’atelier de Jean-Paul Marchal, inauguré le 4 décembre dernier, que Patrick Nardin a choisi d’évoquer le dossier sensible et plein de rebondissement de l’Imagerie. Un lieu synonyme de patrimoine culturel et artistique.

Le contexte

Lors de sa campagne électorale en 2020, le Maire s’était engagé à entamer des négociations avec les dirigeants de l’Imagerie pour en acquérir les actifs (le fonds de commerce, les marques, les stocks d’images, les pierres lithographiques et les bois gravés) et développer une approche globale, politique, culturelle et artistique du lieu. En effet, la Ville est déjà propriétaire des murs.
Patrick Nardin, quelques jours après son élection, a pris contact avec Christine Lorimy, dirigeante de l’Imagerie, dès fin juillet. Pour rappel, le 7 juillet 2020, le tribunal de commerce avait jugé que l’entreprise pouvait continuer son activité.

Des négociations en suspend

Afin de mener à bien ces négociations, la Ville s’est entourée d’un cabinet d’avocats spécialisés en négociation d’entreprise et d’un cabinet d’experts-comptables. La deuxième rencontre a eu lieu en novembre 2020 en présence de Christine Lorimy et Thierry Petit, dont la holding détient des parts de la holding de l’imagerie, qui détient elle-même des parts des différentes sociétés composant l’imagerie. Autrement dit, une structuration juridique plus que complexe. Lors de cette rencontre, Patrick Nardin avait signé une obligation de confidentialité lui interdisant de parler de l’avancée des négociations.
Après l’étude et l’analyse des pièces fournies par les différents dirigeants, une offre de rachat a été envoyée en octobre dernier. Et depuis cette date, plus aucune nouvelle des dirigeants, bien au-delà du délai fixé.

Un bail non respecté

Plus aucune nouvelle jusqu’à mardi 4 janvier 2022 à 19H50. La Ville a reçu un courriel  « actant la fin des négociations et de l’accord de confidentialité ». Et les dirigeants d’ajouter avoir mis »une énergie folle à relancer l’Imagerie » tout en s’interrogeant sur le projet de développement de l’entreprise par la Ville d’Epinal.
Face à ce choix de stopper les négociations amiables, la municipalité a décidé de rappeler aux dirigeants les termes du bail permettant à la société d’occuper les bâtiments. « De par nature même du bail, l’occupation est conditionnée au fait pour l’Imagerie de conserver comme activité, pendant toute la durée du bail, la réalisation des Images d’Epinal » a souligné le maire pour expliquer cette décision. Un manquement qui a d’ores et déjà été constaté par voie d’huissier le 5 janvier 2022.

C’est maintenant à la municipalité de répondre à ce courriel pour reprendre les négociations. Patrick Nardin l’affirme « c’est avec beaucoup de détermination, entourés de nos conseils et avec le soutien du préfet Yves Séguy, que nous poursuivons nos démarches pour aboutir à notre projet de rachat autour de notre patrimoine imagier ».

 

 

 

 

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