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dimanche 30 juin

« Des écoles au bord de l’implosion » à cause du Covid : les enseignants appelés à la grève le jeudi 13 janvier

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pbp-photographie (photo d'archives)

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Le syndicat d’enseignants SNUipp-FSU, dénonce la situation sanitaire dans les écoles maternelles et élémentaires en pleine épidémie de Covid-19. Un appel à la grève est lancé le jeudi 13 janvier. 

Ce vendredi matin, un communiqué a été publié par le SNUipp-FSU, syndicat majoritaire dans les écoles maternelles et élémentaires. Intitulé « Mon école va craquer », il pointe du doigt « des mesures incohérentes » de la part du ministère de l’Education et « des écoles au bord de l’implosion ».

« Comme prévu, la situation épidémique atteint des sommets de contamination. Le ministre de l’éducation, lui, continue de faire le choix de maintenir les écoles ouvertes « quoi qu’il en coûte ». Il allège les mesures protectrices, notamment sur les fermetures de classe et l’isolement des élèves, désorganisant totalement l’école, mettant les personnels, les élèves et leur famille en danger et les enseignants en souffrance professionnelle. » dénonce le SNUipp-FSU. Le syndicat considère que la situation n’est plus tenable et appelle les personnels à se mettre en grève le 13 janvier. Il propose aux autres organisations syndicales de s’y joindre.

« Au 5 janvier, la France dénombrait 332.252 nouveaux cas en 24h. Malgré une contagiosité accrue du variant Omicron, en particulier chez les 6-10 ans, et la fermeture de 9 200 classes et 47 453 cas confirmés d’élèves le 6 janvier, le Ministre ne prend pas la mesure de la situation et se félicite de garder les écoles ouvertes coûte que coûte. Faisant des paris risqués pour la santé, il allège les mesures de tests et d’isolement. Pourtant « sur le plan purement scientifique, il est demandé de faire un PCR ou un test antigénique à J0, ce qui est souvent inutile car le délai d’incubation est autour de cinq jours.[…] le test à J6 n’a pas été gardé alors que c’est celui qui est le plus significatif » explique Michaël Rochoy, médecin et membre du collectif « du côté de la science ». Autre exemple du déni de réalité, l’approvisionnement en autotests gratuits en pharmacie n’a pas été anticipé, entraînant une pénurie qui les rend peu voire pas accessibles. » poursuit le syndicat dans son communiqué.

Des mesures inconséquentes

Si l’annonce par le premier ministre de la fourniture de masques chirurgicaux aux personnels répond à la demande du SNUipp-FSU, pour le syndicat, « elle reste à concrétiser rapidement ». « La nécessité d’une fourniture également en masques FFP2 reste prégnante notamment pour les enseignants de maternelle et les AESH très proches des élèves » poursuit le syndicat.

Des écoles au bord de l’implosion

Les règles plus souples de cette rentrée, conjuguées au variant Omicron, entraînent des absences des élèves et des équipes éducatives (PE, AESH, ATSEM, personnels du périscolaire), qui impactent l’école dans son ensemble. « Les enseignants, les directeurs et directrices, subissent ainsi un nouvel alourdissement des tâches et de leurs charges mentales : vérification des attestations sur l’honneur des parents, suivi logistique des isolements, tout en veillant à une forme de continuité scolaire… Les injonctions contradictoires de dernière minute obligent à des ajustements permanents et épuisants. Le tout sous une pression sociale intense due à l’absence de règles permettant aux parents de garder leurs enfants à domicile sans perte de salaire. Le 6 janvier au soir, après la réunion au ministère, c’est ainsi un nouvel allégement du protocole des 3 tests qui est acté et toujours pas de prise en compte du nécessaire isolement des cas contacts intrafamiliaux de moins de 12 ans. » explique le SNUipp-FSU.

Les salles de classe et de restauration équipées en capteur de CO2

Pour le syndicat, il est urgent de revoir les règles de fonctionnement avec le retour à la règle protectrice “1 cas positif = fermeture de la classe”, l’isolement des cas contacts intra-familiaux, une politique de tests préventifs hebdomadaires salivaires systématiques avec une campagne de conviction à mener auprès des familles. « Dès maintenant les personnels doivent être équipés de masques chirurgicaux, et FFP2 pour ceux qui le souhaitent, des auto-tests doivent leur être fournis et les salles de classe et de restauration équipées en capteur de CO2. Il faut enfin élargir le vivier de remplaçants pour pallier les absences en abondant et recrutant les listes complémentaires ainsi qu’en recrutant des titulaires via un collectif budgétaire. »

Le SNUipp-FSU appelle les personnels à participer à la grève du 13 janvier prochain. Il propose à toutes les organisations syndicales de l’éducation de se joindre à cette journée.

C.K.N.

"Mon école va craquer"

13 janvier

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pbp-photographie (photo d'archives)

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Le syndicat d’enseignants SNUipp-FSU, dénonce la situation sanitaire dans les écoles maternelles et élémentaires en pleine épidémie de Covid-19. Un appel à la grève est lancé le jeudi 13 janvier. 

Ce vendredi matin, un communiqué a été publié par le SNUipp-FSU, syndicat majoritaire dans les écoles maternelles et élémentaires. Intitulé « Mon école va craquer », il pointe du doigt « des mesures incohérentes » de la part du ministère de l’Education et « des écoles au bord de l’implosion ».

« Comme prévu, la situation épidémique atteint des sommets de contamination. Le ministre de l’éducation, lui, continue de faire le choix de maintenir les écoles ouvertes « quoi qu’il en coûte ». Il allège les mesures protectrices, notamment sur les fermetures de classe et l’isolement des élèves, désorganisant totalement l’école, mettant les personnels, les élèves et leur famille en danger et les enseignants en souffrance professionnelle. » dénonce le SNUipp-FSU. Le syndicat considère que la situation n’est plus tenable et appelle les personnels à se mettre en grève le 13 janvier. Il propose aux autres organisations syndicales de s’y joindre.

« Au 5 janvier, la France dénombrait 332.252 nouveaux cas en 24h. Malgré une contagiosité accrue du variant Omicron, en particulier chez les 6-10 ans, et la fermeture de 9 200 classes et 47 453 cas confirmés d’élèves le 6 janvier, le Ministre ne prend pas la mesure de la situation et se félicite de garder les écoles ouvertes coûte que coûte. Faisant des paris risqués pour la santé, il allège les mesures de tests et d’isolement. Pourtant « sur le plan purement scientifique, il est demandé de faire un PCR ou un test antigénique à J0, ce qui est souvent inutile car le délai d’incubation est autour de cinq jours.[…] le test à J6 n’a pas été gardé alors que c’est celui qui est le plus significatif » explique Michaël Rochoy, médecin et membre du collectif « du côté de la science ». Autre exemple du déni de réalité, l’approvisionnement en autotests gratuits en pharmacie n’a pas été anticipé, entraînant une pénurie qui les rend peu voire pas accessibles. » poursuit le syndicat dans son communiqué.

Des mesures inconséquentes

Si l’annonce par le premier ministre de la fourniture de masques chirurgicaux aux personnels répond à la demande du SNUipp-FSU, pour le syndicat, « elle reste à concrétiser rapidement ». « La nécessité d’une fourniture également en masques FFP2 reste prégnante notamment pour les enseignants de maternelle et les AESH très proches des élèves » poursuit le syndicat.

Des écoles au bord de l’implosion

Les règles plus souples de cette rentrée, conjuguées au variant Omicron, entraînent des absences des élèves et des équipes éducatives (PE, AESH, ATSEM, personnels du périscolaire), qui impactent l’école dans son ensemble. « Les enseignants, les directeurs et directrices, subissent ainsi un nouvel alourdissement des tâches et de leurs charges mentales : vérification des attestations sur l’honneur des parents, suivi logistique des isolements, tout en veillant à une forme de continuité scolaire… Les injonctions contradictoires de dernière minute obligent à des ajustements permanents et épuisants. Le tout sous une pression sociale intense due à l’absence de règles permettant aux parents de garder leurs enfants à domicile sans perte de salaire. Le 6 janvier au soir, après la réunion au ministère, c’est ainsi un nouvel allégement du protocole des 3 tests qui est acté et toujours pas de prise en compte du nécessaire isolement des cas contacts intrafamiliaux de moins de 12 ans. » explique le SNUipp-FSU.

Les salles de classe et de restauration équipées en capteur de CO2

Pour le syndicat, il est urgent de revoir les règles de fonctionnement avec le retour à la règle protectrice “1 cas positif = fermeture de la classe”, l’isolement des cas contacts intra-familiaux, une politique de tests préventifs hebdomadaires salivaires systématiques avec une campagne de conviction à mener auprès des familles. « Dès maintenant les personnels doivent être équipés de masques chirurgicaux, et FFP2 pour ceux qui le souhaitent, des auto-tests doivent leur être fournis et les salles de classe et de restauration équipées en capteur de CO2. Il faut enfin élargir le vivier de remplaçants pour pallier les absences en abondant et recrutant les listes complémentaires ainsi qu’en recrutant des titulaires via un collectif budgétaire. »

Le SNUipp-FSU appelle les personnels à participer à la grève du 13 janvier prochain. Il propose à toutes les organisations syndicales de l’éducation de se joindre à cette journée.

C.K.N.

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