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mardi 02 juillet

Vosges – Il sauve sa voisine d’une mort quasi certaine

Sang froid, pragmatisme et gestes précis pour le plus beau des cadeaux de Noël

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Quand vous êtes un simple citoyen, sauver une vie est le genre d’événement qui n’arrive pas tous les jours, voire pas du tout. Mais au moment de faire son devoir de citoyen justement, Antoine Feltz n’a pas tremblé ni hésité lorsqu’en décembre dernier son voisin est venu frapper à sa porte pour lui demander de l’aide en attendant l’arrivée des secours.

A. Feltz« Il était environ midi lorsque le voisin est venu me chercher. Son épouse était allongée dans la salle de bain, sur le carrelage. Il avait appelé le SAMU (SMUR – NDLR) qui lui avait conseillé de trouver du secours en attendant leur arrivée et celle des pompiers. Elle n’avait pas de pouls carotidien ni de souffle, c’était un arrêt cardiorespiratoire. J’ai donc entrepris le massage cardiaque » se souvient Antoine Feltz. Un geste qu’il réalise parfaitement sur le moment malgré la difficulté : « 100 pressions à la minute avec un enfoncement de la cage thoracique de 5 à 6 centimètres, c’est épuisant. Mais mon cerveau était déconnecté de l’environnement extérieur. En situation extrême, on trouve une autre énergie. Les pompiers sont arrivés au bout de 7 ou 8 minutes et ils m’ont laissé faire, je pense que je devais avoir la bonne technique. Le SAMU est arrivé juste après pour prendre le relais. »

Le cœur de la victime, âgée de 70 ans, était reparti : « Le médecin m’a dit : Grâce à vous, elle va vivre. Et après ce geste, j’ai pleuré de joie, sans doute que j’étais fatigué nerveusement. Mais quel beau cadeau de Noël ! J’ai tout fait pour lui donner une chance de revivre et ça a fonctionné. En plus, elle n’a pas de séquelles » précise Antoine qui ne doit sans doute pas regretter les deux stages de premiers secours qu’il a réalisé : le premier en 2000 auprès de la Croix Rouge avant sa traversée de l’Atlantique en compagnie de l’un de ses fils, puis en 2019 auprès de la Protection Civile. En effet, le pourcentage de personnes survivant à ce type d’attaques, le tout sans séquelles, est très faible. Heureusement, le mari de la victime a eu la chance de trouver de l’aide en moins de 5 minutes et il est tombé sur la bonne personne, c’est le moins que l’on puisse dire ! Alors coup de chapeau à Antoine, un bel exemple de sang froid, d’altruisme et d’efficacité dans cette situation compliquée qu’il n’est pas prêt d’oublier !

Quand vous êtes un simple citoyen, sauver une vie est le genre d’événement qui n’arrive pas tous les jours, voire pas du tout. Mais au moment de faire son devoir de citoyen justement, Antoine Feltz n’a pas tremblé ni hésité lorsqu’en décembre dernier son voisin est venu frapper à sa porte pour lui demander de l’aide en attendant l’arrivée des secours.

A. Feltz« Il était environ midi lorsque le voisin est venu me chercher. Son épouse était allongée dans la salle de bain, sur le carrelage. Il avait appelé le SAMU (SMUR – NDLR) qui lui avait conseillé de trouver du secours en attendant leur arrivée et celle des pompiers. Elle n’avait pas de pouls carotidien ni de souffle, c’était un arrêt cardiorespiratoire. J’ai donc entrepris le massage cardiaque » se souvient Antoine Feltz. Un geste qu’il réalise parfaitement sur le moment malgré la difficulté : « 100 pressions à la minute avec un enfoncement de la cage thoracique de 5 à 6 centimètres, c’est épuisant. Mais mon cerveau était déconnecté de l’environnement extérieur. En situation extrême, on trouve une autre énergie. Les pompiers sont arrivés au bout de 7 ou 8 minutes et ils m’ont laissé faire, je pense que je devais avoir la bonne technique. Le SAMU est arrivé juste après pour prendre le relais. »

Le cœur de la victime, âgée de 70 ans, était reparti : « Le médecin m’a dit : Grâce à vous, elle va vivre. Et après ce geste, j’ai pleuré de joie, sans doute que j’étais fatigué nerveusement. Mais quel beau cadeau de Noël ! J’ai tout fait pour lui donner une chance de revivre et ça a fonctionné. En plus, elle n’a pas de séquelles » précise Antoine qui ne doit sans doute pas regretter les deux stages de premiers secours qu’il a réalisé : le premier en 2000 auprès de la Croix Rouge avant sa traversée de l’Atlantique en compagnie de l’un de ses fils, puis en 2019 auprès de la Protection Civile. En effet, le pourcentage de personnes survivant à ce type d’attaques, le tout sans séquelles, est très faible. Heureusement, le mari de la victime a eu la chance de trouver de l’aide en moins de 5 minutes et il est tombé sur la bonne personne, c’est le moins que l’on puisse dire ! Alors coup de chapeau à Antoine, un bel exemple de sang froid, d’altruisme et d’efficacité dans cette situation compliquée qu’il n’est pas prêt d’oublier !

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