L’armée russe a commencé l’invasion de l’Ukraine ce jeudi 24 février, vers 4 heures du matin. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl », basée dans la région Grand Est a recueilli de nombreux témoignages.
L’armée russe est entrée en action contre l’Ukraine ce jeudi matin, vers 4 heures (heure française). Plusieurs attaques ont été lancées en même temps. En riposte, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a appelé ses concitoyens à prendre les armes pour défendre le pays. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl », basée dans la région Grand Est, a recueilli de nombreux témoignages.
Olga a écrit à l’association de Kiev. « Ce matin est stressant. J’ai reçu un coup d’appel de ma copine à 6h du matin en annonçant que les bombardements ont commencé et elle a entendu des coups. Je me suis vite levé et fait ma valise. J’ai pensé de partir à Lviv ou quelque part à l’Ouest. J’espérais qu’il n’y aurait pas de bombardements dans cette coté. Mais les routes sont bloqués en embouteillage, on dit qu’il y a des bombardement à la direction de Lviv aussi. Nous avons quand-même décidé de rester à la maison. Mon mari vient d’acheter l’alimentation, j’ai fait le stockage d’eau. Dans mon quartier c’est encore calme. Mais j’ai peur. Et je n’ai pas vraiment de place à nous évacuer. A Oumagne où mes beaux-parents ont la maison il y a aussi des bombardement et même la première victime parmi les civiles. » témoigne-t-elle.
L’association a aussi reçu l’appel de Mariana à Cathy vers 9h (heure française). « Avec sa famille, elle est réfugiée dans l’abri anti-aérien de son immeuble à Kiev. Il semblerait que l’aéroport secondaire de Kiev Zuliania à proximité de son domicile soit victime d’une attaque. Son mari qui est médecin attend des instructions pour une probable affectation. » explique l’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl ».
L’association a assuré qu’elle allait aider les victimes. « Nous serons présents pour aider matériellement les victimes où il le faudra et dès que nous le pourrons. »
C.K.N.
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