Après les manifestations des 7 décembre 2021 et 11 janvier dernier, un nouveau rassemblement des travailleurs sociaux et médico-sociaux a eu lieu ce mardi matin à l’appel de l’USD CGT. Ils réclament des moyens humains, matériels et une reconnaissance tant pécuniaire que sociale.
Ils n’étaient pas très nombreux devant le Dispositif Cèdre à Razimont ce matin, mais ils portaient haut et fort leurs revendications. Les salariés, venus de tout le département, demandent une augmentation des salaires à hauteur de 300 euros mensuel, une convention collective plus efficiente, un plan d’embauche, un management moins autoritaire, une réduction du temps de travail à 32 heures et un droit à un départ à la retraite anticipée pour cause de pénibilité.
Le cortège a quitté la rue André Vitu vers le centre-ville et le centre médico-social « La Croisée », la Maison des Adolescents et des Jeunes adultes. Les manifestants souhaitaient s’arrêter devant le Conseil départemental et la fédération médico-sociale, mais la Préfecture a refusé cet itinéraire.
Les grévistes veulent également les moyens de restaurer « le lien social ». Ce qui leur semble impossible avec des moyens qu’ils estiment « constants avec des missions elles qui sont en perpétuelle évolution ». Ils déplorent le turn-over des salariés, symbole du mal-être de la profession.
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