Un comité de pilotage contre la pauvreté dans les Vosges avait lieu ce jeudi matin en préfecture en présence d’Yves Séguy, préfet, d’Anoutchka Chabeau, commissaire régionale de la lutte contre la pauvreté, de Carole Thiébaut-Gaudé, vice-présidente du conseil départemental en charge de l’action sociale territoriale et de l’insertion et les différents partenaires et acteurs sociaux. L’occasion de faire le point sur la situation et de rappeler la stratégie mise en place pour réduire les inégalités et proposer aux plus fragiles un accompagnement.
Après la crise sanitaire, les vosgiens doivent maintenant faire face à la crise économique et à l’inflation. Les difficultés du contexte international s’ajoutent à une situation déjà délicate. « Il faut se serrer les coudes dans ce contexte difficile et proposer une offre satisfaisante en therme d’orientation vers les différentes aides pour ceux qui ont besoin d’aide ».
Les bénéficiaires du RSA, les familles monoparentales sont les premières cibles des aides proposées. Les chiffres du nombre de bénéficiaires du RSA restent stables dans le département, voire sont un peu en baisse depuis le début de l’année. Le département compte 11 300 bénéficiaires de l’allocation et 60 000 personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
« Aller vers »
» Comme pendant la crise sanitaire où nous sommes allés vers la population pour la vaccination, nous voulons, pour être le plus efficace possible, aller vers les personnes en difficulté. Si onne pratique pas cette approche, on va passer à côté de gens fragiles. Dans les familles monoparentales notamment, nous proposons un accompagnement pluriel. Nous voulons agir sur la rupture éducative, les difficultés et le décrochement scolaire. Nous voulons une réponse individualisée, de solidarité aux difficultés de chacun ». souligne Yves Séguy.
La pauvreté ne touche pas que les familles monoparentales ou les bénéficiaires du RSA. On les appelle les « invisibles »,. Ils sont juste à la limite du seuil de pauvreté. Et souvent, ils n’osent pas demander d’aide par peur des préjugés, par méconnaissance des offres. » Nous voulons aussi toucher ces invisibles qui souffrent en silence. Nous voulons accompagner tous ceux en fragilité » souligne Anoutchka Chabeau.
Les communes (le CCAS) et le département auprès des Maisons de Solidarité de la Vie Sociale (MSVS) proposent des réponses individualisées de solidarité pour passer le cap. Le département compte 10 MSVS.
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