Depuis cet automne la hausse des prix des carburants et de l’énergie inquiète nos habitants et les acteurs économiques et publics. La guerre en Ukraine a engendré une flambée des prix augmentée des marges des distributeurs et des taxes perçues. Résultat : un prix supérieur à 2 € le litre.
« Ceci est devenue insoutenable pour nos administrés mais aussi pour les salariés des secteurs publics et privés, les étudiants, les agriculteurs, les pêcheurs, les artisans, le bâtiment et les travaux Publics, les taxis et ambulances, les transporteurs, les entreprises, le secteur associatif et les collectivités locales. La pérennité de nos entreprises est fragilisée et incertaine.
Quant à nos citoyens, ces augmentations ont des répercussions considérables sur le budget des ménages, entraînant une précarisation de nombreux foyers sans oublier les communes impactées par la hausse des prix de l’énergie à des hauteurs inédites. En raison de ces augmentations, la fiscalité sur les carburants devient indécente. Ces taxes génèrent des recettes fiscales supplémentaires à l’Etat. Les habitants des villes moyennes et des territoires ruraux sont les plus impactés.
La voiture est le seul moyen de transport en secteur rural avec des transports en commun limités en desserte et en fréquence voire inexistants. Afin de réduire cet impact sur le budget des ménages et des entreprises, l’Association des maires ruraux de France demande que soit mis en urgence à l’agenda rural l’adoption de mesures d’accompagnement fortes pour endiguer cette hausse des prix historique des carburants et de l’énergie.
Parmi les mesures indispensables, un plafonnement des taxes et une baisse de la TVA à 5,5 % doivent être étudiés et mis en place dans les plus brefs délais. L’AMRF rappelle au Gouvernement que le pouvoir d’achat est la 1ère préoccupation des Français et que les habitants du monde rural subissent une « double peine » avec le cout de l’énergie. »
Michel Fournier Président de l’Association des maires ruraux de France
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