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dimanche 07 juillet

Assises – les test ADN pour confirmer l’implication de chacun

Troisième journée de procès pour séquestration, violences en réunion et actes de barbarie

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La troisième journée du procès pour séquestration, violence en réunion, torture et actes de barbarie par cinq spinaliens en 2018 près de la gare d’Epinal s’est poursuivi par l’audition des médecins, des experts en ADN. Dans un deuxième temps, deux amis des victimes ont témoigné avant l’intervention de l’éducatrice qui a suivi deux des prévenus durant plusieurs années.

L’ADN a parlé

La matinée a débuté par l’audition des différents médecins qui ont ausculté les victimes après les agressions. Pis ce fut au tour des experts en ADN. Deux analyses croisées par deux cabinets d’expertise qui ont donné les mêmes résultats. A savoir que les expertises des scellés ont mis en évidence l’ADN des victimes sur différents objets. Seul l’ADN de trois des cinq prévenus a pu être identifié, les objets ayant été manipulés par trop de personnes. L’ADN de l’homme qui s’est fait tabassé à deux reprise a été trouvé sur le lien de serrage de ses mains dans le dos, sur les gants qui ont servi à le frapper, sur le soutien-gorge de sa compagne, dans les prélèvements de sang sur le mur. L’ADN de jeunes femmes apparaît sur plusieurs objets. Pour les prévenus, seul l’ADN des trois frères a été trouvé notamment sur une casquette, une veste, une tondeuse, les gants.

Des violences sur fond de trafic de stupéfiants

Deux amis des victimes, qui les ont rencontrés après la deuxième agression lorsque la police est intervenue, ont confirmé les dires des victimes. Le voisin, qui a déménagé depuis, se souvient avoir croisé les parties civiles dans l’escalier se souvient avoir vu l’homme couvert d’ecchymoses et sa compagne recroquevillée sur les escaliers, en sanglots qui lui a avoué avoir été violée par l’un des prévenus le samedi. L’autre témoin explique qu’il a accompagné son ami pour obtenir 20 euros de cocaïne mais il a attendu dehors. C’est finalement sa compagne qui l’a rejoint et a appelé la police avec son portable. « Elle est arrivée speed, paniquée. ça a été très vite ».

Une enfance difficile

L’éducatrice qui a suivi deux des trois frères est venu témoigner. Le premier a fait l’objet d’un suivi éducatif dès ses 13 ans. Puis s’enchaîne l’absentéisme, les vols à différents degrés qui engendrent des mesures éducatives, les contrôles judiciaires, le centre éducatif renforcé…les fugues jusqu’à l’incarcération. A cette période, le jeune homme n’a aucune envie, aucun désir, aucun projet professionnel. Le cœur du problème semble être son rapport à sa mère. Mariée a un homme qui la violentait, elle quitte l’Algérie pour la France avec ses trois plus jeunes enfants. Les deux frères, et les plus grands, restent ave le père qui rejoindra l’hexagone en 2005.  Un an après ils se séparent et le père rentre dans son pays. Durant plusieurs années, il ne cachera pas son souhait de le rejoindre. Sa mère tombe malade. Mais son fils lui reproche de l’avoir abandonné et il lui mène la vie dure jusqu’à son décès en 2015 même s’ils arriveront à nouer un dialogue dans les dernières semaines. Une attitude rebelle que ses frères et sœur lui reprocheront  lorsque la mère s’éteindra.
L’autre frère, décrit comme fusionnel avec le premier, a un autre tempérament. Même s’il commet de nombreux délits avec son petit frère, il n’en veut pas à sa mère. Il comprend qu’elle était battue et malheureuse. L’éducatrice souligne que la maman était en grande difficulté éducative et totalement impuissante face aux bêtises répétées de ses fils sur lesquels elle n’avait plus aucune autorité. Le deuxième fils a aussi connu l’incarcération, mais elle le décrit comme angoissé, agité, déconcentré et qui cherche l’affection des autres.  » Il est facilement influençable et il a de mauvaises fréquentations. En groupe il veut plaire au plus grand nombre ». Mais de tempérer en ajoutant que dès qu’il a un cadre, il se projette de façon positive.
En filigrane, le rôle du grand frère présent dans le box des accusés, apparait comme celui qui aurait pris la place du père à son départ. Des faits de violence ont été dénoncés par plusieurs membres de la fratrie.

 

 

 

actes de barbarie

ADN

assises

Faits divers

séquestration

La troisième journée du procès pour séquestration, violence en réunion, torture et actes de barbarie par cinq spinaliens en 2018 près de la gare d’Epinal s’est poursuivi par l’audition des médecins, des experts en ADN. Dans un deuxième temps, deux amis des victimes ont témoigné avant l’intervention de l’éducatrice qui a suivi deux des prévenus durant plusieurs années.

L’ADN a parlé

La matinée a débuté par l’audition des différents médecins qui ont ausculté les victimes après les agressions. Pis ce fut au tour des experts en ADN. Deux analyses croisées par deux cabinets d’expertise qui ont donné les mêmes résultats. A savoir que les expertises des scellés ont mis en évidence l’ADN des victimes sur différents objets. Seul l’ADN de trois des cinq prévenus a pu être identifié, les objets ayant été manipulés par trop de personnes. L’ADN de l’homme qui s’est fait tabassé à deux reprise a été trouvé sur le lien de serrage de ses mains dans le dos, sur les gants qui ont servi à le frapper, sur le soutien-gorge de sa compagne, dans les prélèvements de sang sur le mur. L’ADN de jeunes femmes apparaît sur plusieurs objets. Pour les prévenus, seul l’ADN des trois frères a été trouvé notamment sur une casquette, une veste, une tondeuse, les gants.

Des violences sur fond de trafic de stupéfiants

Deux amis des victimes, qui les ont rencontrés après la deuxième agression lorsque la police est intervenue, ont confirmé les dires des victimes. Le voisin, qui a déménagé depuis, se souvient avoir croisé les parties civiles dans l’escalier se souvient avoir vu l’homme couvert d’ecchymoses et sa compagne recroquevillée sur les escaliers, en sanglots qui lui a avoué avoir été violée par l’un des prévenus le samedi. L’autre témoin explique qu’il a accompagné son ami pour obtenir 20 euros de cocaïne mais il a attendu dehors. C’est finalement sa compagne qui l’a rejoint et a appelé la police avec son portable. « Elle est arrivée speed, paniquée. ça a été très vite ».

Une enfance difficile

L’éducatrice qui a suivi deux des trois frères est venu témoigner. Le premier a fait l’objet d’un suivi éducatif dès ses 13 ans. Puis s’enchaîne l’absentéisme, les vols à différents degrés qui engendrent des mesures éducatives, les contrôles judiciaires, le centre éducatif renforcé…les fugues jusqu’à l’incarcération. A cette période, le jeune homme n’a aucune envie, aucun désir, aucun projet professionnel. Le cœur du problème semble être son rapport à sa mère. Mariée a un homme qui la violentait, elle quitte l’Algérie pour la France avec ses trois plus jeunes enfants. Les deux frères, et les plus grands, restent ave le père qui rejoindra l’hexagone en 2005.  Un an après ils se séparent et le père rentre dans son pays. Durant plusieurs années, il ne cachera pas son souhait de le rejoindre. Sa mère tombe malade. Mais son fils lui reproche de l’avoir abandonné et il lui mène la vie dure jusqu’à son décès en 2015 même s’ils arriveront à nouer un dialogue dans les dernières semaines. Une attitude rebelle que ses frères et sœur lui reprocheront  lorsque la mère s’éteindra.
L’autre frère, décrit comme fusionnel avec le premier, a un autre tempérament. Même s’il commet de nombreux délits avec son petit frère, il n’en veut pas à sa mère. Il comprend qu’elle était battue et malheureuse. L’éducatrice souligne que la maman était en grande difficulté éducative et totalement impuissante face aux bêtises répétées de ses fils sur lesquels elle n’avait plus aucune autorité. Le deuxième fils a aussi connu l’incarcération, mais elle le décrit comme angoissé, agité, déconcentré et qui cherche l’affection des autres.  » Il est facilement influençable et il a de mauvaises fréquentations. En groupe il veut plaire au plus grand nombre ». Mais de tempérer en ajoutant que dès qu’il a un cadre, il se projette de façon positive.
En filigrane, le rôle du grand frère présent dans le box des accusés, apparait comme celui qui aurait pris la place du père à son départ. Des faits de violence ont été dénoncés par plusieurs membres de la fratrie.

 

 

 

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