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dimanche 07 juillet

Assises – acquitté ! L’homme accusé de viol sur personne vulnérable est sorti libre du tribunal

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assises 1

Le verdict est tombé ce jeudi à 14H45. L’homme de 71 ans, originaire d’un village près de Vittel a été acquitté au bénéfice du doute. Le vote a eu lieu à bulletin secret. Il était jugé aux assises du tribunal de grande instance d’Epinal pour viol sur personne vulnérable, une cousine éloignée âgée de 82 ans au moment des faits.

La matinée a été consacrée au réquisitoire de l’avocat général et à la plaidoirie de l’avocate de la défense. Il aura fallu peu de temps aux jurés pour délibérer.

Dix ans de réclusion criminelle

Pour l’avocat général, Julien Weber, l’homme « est coupable ». A l’issu des deux journées de débat, il en est convaincu qu’il a commis un viol sur une personne vulnérable.  et a demandé aux jurés de n’accorder aucun crédit au mis en cause, un homme manipulateur qui utilise le misérabilisme et l’évitement des questions comme moyen de défense. « Il a une mémoire sélective, il change souvent de version, devant les gendarmes, le juge d’instruction, ses courriers…il a donné pas moins de sept versions. La cause profonde de son comportement, c’est la profonde peur de la réponse pénale pour un crime, la peur de partir en prison et la réprobation sociale. Les témoignages des infirmières, des experts et la déposition de la victime devant les gendarmes attestent ces viols. Vous devez le juger sur sa personnalité. Je crois que la peine liée à la gravité de l’infraction devrait dire quelque chose  du calvaire et de la souffrance de la victime ». Il a requis 10 ans de réclusion criminelle et une inscription au fichier des délinquants sexuels.

Le doute doit profiter à l’accusé

L’avocate de la défense, maître Juliane Henry, a une lecture un peu différente des faits. Elle a pointé du doigt une absence de preuve. « D’un côté on excuse les variations de récit, de l’autre on discrédite. Peut-on demander 10 ans de réclusion sur une intime conviction? Il y a trop de zones d’ombre et le doute doit profiter à l’accusé. Ce que je constate et reproche, c’est que certains éléments auraient pu être vérifiés ce qui n’est pas le cas. L’enquête n’a pas été correctement conduite. Les débats ont tourné autour de la porte de la grange et la fenêtre mais ces éléments sont invérifiables. Les prélèvements effectués sont inexploitables et les expertises disent tout et son contraire. En fait, rien n’est exclu, tout est au conditionnel.  Je remets en cause le témoignage de l’infirmière. On est sur du ressenti pur. Ce sont différentes réalités qui s’opposent. L’accusé est venu pour une claque. Il n’a pas percuté car pour lui il n’y a pas de sujet. Je vous demande de ne pas entrer en voie de condamnation. Rien n’est prouvé dans ce dossier ».

Le parquet a dix jours pour faire appel. L’homme a dit « se sentir soulagé ». C’est la première affaire en défense aux assises de Maître Juliane Henry. Elle s’est dite satisfaite du verdict.

acquittement

assises

Epinal

verdict 2ème session

assises 1

Le verdict est tombé ce jeudi à 14H45. L’homme de 71 ans, originaire d’un village près de Vittel a été acquitté au bénéfice du doute. Le vote a eu lieu à bulletin secret. Il était jugé aux assises du tribunal de grande instance d’Epinal pour viol sur personne vulnérable, une cousine éloignée âgée de 82 ans au moment des faits.

La matinée a été consacrée au réquisitoire de l’avocat général et à la plaidoirie de l’avocate de la défense. Il aura fallu peu de temps aux jurés pour délibérer.

Dix ans de réclusion criminelle

Pour l’avocat général, Julien Weber, l’homme « est coupable ». A l’issu des deux journées de débat, il en est convaincu qu’il a commis un viol sur une personne vulnérable.  et a demandé aux jurés de n’accorder aucun crédit au mis en cause, un homme manipulateur qui utilise le misérabilisme et l’évitement des questions comme moyen de défense. « Il a une mémoire sélective, il change souvent de version, devant les gendarmes, le juge d’instruction, ses courriers…il a donné pas moins de sept versions. La cause profonde de son comportement, c’est la profonde peur de la réponse pénale pour un crime, la peur de partir en prison et la réprobation sociale. Les témoignages des infirmières, des experts et la déposition de la victime devant les gendarmes attestent ces viols. Vous devez le juger sur sa personnalité. Je crois que la peine liée à la gravité de l’infraction devrait dire quelque chose  du calvaire et de la souffrance de la victime ». Il a requis 10 ans de réclusion criminelle et une inscription au fichier des délinquants sexuels.

Le doute doit profiter à l’accusé

L’avocate de la défense, maître Juliane Henry, a une lecture un peu différente des faits. Elle a pointé du doigt une absence de preuve. « D’un côté on excuse les variations de récit, de l’autre on discrédite. Peut-on demander 10 ans de réclusion sur une intime conviction? Il y a trop de zones d’ombre et le doute doit profiter à l’accusé. Ce que je constate et reproche, c’est que certains éléments auraient pu être vérifiés ce qui n’est pas le cas. L’enquête n’a pas été correctement conduite. Les débats ont tourné autour de la porte de la grange et la fenêtre mais ces éléments sont invérifiables. Les prélèvements effectués sont inexploitables et les expertises disent tout et son contraire. En fait, rien n’est exclu, tout est au conditionnel.  Je remets en cause le témoignage de l’infirmière. On est sur du ressenti pur. Ce sont différentes réalités qui s’opposent. L’accusé est venu pour une claque. Il n’a pas percuté car pour lui il n’y a pas de sujet. Je vous demande de ne pas entrer en voie de condamnation. Rien n’est prouvé dans ce dossier ».

Le parquet a dix jours pour faire appel. L’homme a dit « se sentir soulagé ». C’est la première affaire en défense aux assises de Maître Juliane Henry. Elle s’est dite satisfaite du verdict.

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