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jeudi 04 juillet

assises – les experts décrivent un homme pervers et une victime en état de stress post-traumatique

L'homme est jugé aux assises pour viol sur personne vulnérable

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La deuxième session des assises des Vosges s’est ouverte mardi  au tribunal de grande instance d’Epinal. Au deuxième jour de jugement d’un homme accusé de viol sur personne vulnérable, la personnalité du suspect a été évoquée par plusieurs experts.

La première journée avait été consacrée à l’exposé des faits. Un homme de 71 répond de l’accusation de viol sur une personne âgée vulnérable. Une cousine éloignée qui depuis est décédée. L’homme, qui nie les faits, a tenté de donner une autre version que celle de la victime qui, à l’époque, avait déposé plainte devant les gendarmes. Il évoque un problème sur une histoire de famille de jalousie.

Cette deuxième séance a donné la parole aux experts. Tout d’abord au médecin gynécologue qui a examiné la femme quelques mois après la plainte. Puis aux spécialistes qui ont dressé le portrait psychologique et psychiatrique de l’homme assis dans le box des accusés.

L’affaire a débuté en 2016 avant son épilogue en 2017 lorsque le suspect a été appréhendé par les gendarmes, suite à une plainte de la victime pour viol.
Elle avait été examiné une première fois par un médecin quelques jours après son témoignage. Un nouvel examen en juillet, soit huit mois plus tard, a confirmé des rapports sexuels sur « une femme célibataire qui a toujours vécu seule ». Il semble confirmer les dires de la victimes qui a déclaré avoir été violée par son cousin.

L’experte clinicienne, qui a effectué l’expertise psychologique sur la victime,  l’a évaluée en état de stress post-traumatique.  » Elle était dans la crainte et l’incompréhension. C’était son cousin et elle ne pouvait pas le repousser, m’a-t-elle  expliqué. Elle a affirmé que ça a duré longtemps. Elle se disait abimée dans son âme et dans son corps. C’était une femme vulnérable qui vivait seule, s’enfermait dans sa maison car elle avait peur. Pour moi, elle était dans la réalité. La variation de ses dires devant les gendarmes ne remettent pas en cause ses aveux ». La victime, avait en effet, nié un temps les faits avant d’avouer aux gendarmes.

L’expert psychiatre a rencontré l’homme lors de son incarcération à la maison d’arrêt d’Epinal.  » Il avait une position opposante et agressive pendant l’expertise. Il n’appréciait pas d’être d’être contrarié et affichait une position de toute puissance. L’autre est dépossédé de son statut de personne, c’est un objet à sa disposition qu’il peut valoriser ou abaisser et dont il dispose selon ses envies. Il développe des traits pervers de la personnalité.  D’un autre côté, il sait montrer une image gratifiante. Ces traits de caractère émergent selon certaines circonstances « .

De son côté l’homme a continué à nier les faits. Ce jeudi matin, le réquisitoire de l’avocat général et la plaidoirie de l’avocate de la défense sont attendus. Le verdict sera prononcé dans l’après-midi. L’homme risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

 

assises

Epinal

TGI

viol sur personne vulnérable

assises 1

La deuxième session des assises des Vosges s’est ouverte mardi  au tribunal de grande instance d’Epinal. Au deuxième jour de jugement d’un homme accusé de viol sur personne vulnérable, la personnalité du suspect a été évoquée par plusieurs experts.

La première journée avait été consacrée à l’exposé des faits. Un homme de 71 répond de l’accusation de viol sur une personne âgée vulnérable. Une cousine éloignée qui depuis est décédée. L’homme, qui nie les faits, a tenté de donner une autre version que celle de la victime qui, à l’époque, avait déposé plainte devant les gendarmes. Il évoque un problème sur une histoire de famille de jalousie.

Cette deuxième séance a donné la parole aux experts. Tout d’abord au médecin gynécologue qui a examiné la femme quelques mois après la plainte. Puis aux spécialistes qui ont dressé le portrait psychologique et psychiatrique de l’homme assis dans le box des accusés.

L’affaire a débuté en 2016 avant son épilogue en 2017 lorsque le suspect a été appréhendé par les gendarmes, suite à une plainte de la victime pour viol.
Elle avait été examiné une première fois par un médecin quelques jours après son témoignage. Un nouvel examen en juillet, soit huit mois plus tard, a confirmé des rapports sexuels sur « une femme célibataire qui a toujours vécu seule ». Il semble confirmer les dires de la victimes qui a déclaré avoir été violée par son cousin.

L’experte clinicienne, qui a effectué l’expertise psychologique sur la victime,  l’a évaluée en état de stress post-traumatique.  » Elle était dans la crainte et l’incompréhension. C’était son cousin et elle ne pouvait pas le repousser, m’a-t-elle  expliqué. Elle a affirmé que ça a duré longtemps. Elle se disait abimée dans son âme et dans son corps. C’était une femme vulnérable qui vivait seule, s’enfermait dans sa maison car elle avait peur. Pour moi, elle était dans la réalité. La variation de ses dires devant les gendarmes ne remettent pas en cause ses aveux ». La victime, avait en effet, nié un temps les faits avant d’avouer aux gendarmes.

L’expert psychiatre a rencontré l’homme lors de son incarcération à la maison d’arrêt d’Epinal.  » Il avait une position opposante et agressive pendant l’expertise. Il n’appréciait pas d’être d’être contrarié et affichait une position de toute puissance. L’autre est dépossédé de son statut de personne, c’est un objet à sa disposition qu’il peut valoriser ou abaisser et dont il dispose selon ses envies. Il développe des traits pervers de la personnalité.  D’un autre côté, il sait montrer une image gratifiante. Ces traits de caractère émergent selon certaines circonstances « .

De son côté l’homme a continué à nier les faits. Ce jeudi matin, le réquisitoire de l’avocat général et la plaidoirie de l’avocate de la défense sont attendus. Le verdict sera prononcé dans l’après-midi. L’homme risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

 

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