La CPAM des Vosges lance une nouvelle campagne de sensibilisation au don d’organes et de tissus. Au centre hospitalier d’Epinal, les refus de don sont de plus en plus fréquents. Depuis le début de l’année, ils représentent 40% d’après le le Centre de coordination des greffes du centre hospitalier d’Epinal.
Depuis le début de l’année, le Centre de coordination des greffes du centre hospitalier d’Epinal (CHED) a observé 40% de refus au don d’organes et de tissus. Un chiffre qui augmente dans les Vosges depuis l’épidémie de Covid-19. De moins en moins de personnes souhaitent donner des organes ou des tissus. Après une baisse de ce taux de refus en 2021 (25%) par rapport à 2020 (30%), une hausse est effectivement en train d’être observée en 2022.
6 organes ont été prélevés au centre hospitalier d’Epinal
49 paires de cornées ont été prélevées au CHED en 2021, 6 organes ont été prélevés sur patients en mort encéphalique au centre hospitalier d’Epinal (CHED) en 2021. 39 Vosgiens ont été greffés dans des CHU en 2021 (les organes prélevés dans les Vosges sont soumis comme tous les organes prélevés en France à la répartition nationale). 1 513 patients dans le Grand Est sont inscrits sur liste d’attente de greffes au 1er janvier 2022 (19 cœurs, 12 poumons, 2 cœurs-poumons, 110 foies, 7 pancréas, 1 363 reins).
Un marche de la santé sur le thème du don d’organes
Pour sensibiliser le public et informer les personnes sur l’importance de faire connaître son choix, la CPAM des Vosges organise une Marche de la santé, le dimanche 4 septembre à Jeuxey, sur le parking du magasin Carrefour. Deux parcours (balisés par des rubans de couleur différente) sont proposés aux participants : 6 ou 12 km. Les circuits seront accessibles à partir de 8 h 30 et jusqu’à 15 h (dernier horaire possible de départ pour le plus petit parcours).
Ce mercredi 22 juin aura lieu la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes.
Chaque personne qui décède peut être donneur d’organes
Depuis le 1er janvier 2017, chaque français qui décède et qui n’a pas fait connaître son refus de devenir donneur de son vivant est considéré comme donneur d’organes. C’est ce que l’on appelle le consentement présumé.
Le don d’organes est possible à tout âge. Même si le cœur est rarement prélevé chez des personnes de plus de 60 ans, il y a d’autres organes, comme les reins ou le foie qui peuvent l’être chez des personnes beaucoup plus âgées. Les médecins jugent au cas par cas du prélèvement de chaque organe. Car même s’il existe des contre-indications, c’est l’état de l’organe au moment du prélèvement qui compte. Juste après l’annonce d’un décès par le médecin réanimateur, à défaut d’une opposition exprimée dans le registre national des refus, l’équipe médicale interrogera obligatoirement un des proches.
La carte de donneur n’a qu’une valeur indicative
L’échange entre l’équipe médicale et les proches aura lieu même si la personne défunte porte sur elle une carte de donneur. Celle-ci n’a qu’une valeur indicative.
La CPAM souhaite donc mettre l’accent sur l’importance de faire connaître son choix et d’en parler à ses proches
Vous pouvez retrouver l’ensemble des modalités du don d’organes sur le site du Ministère des solidarités et de la santé.
C.K.N.
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