Le préfet des Vosges a réuni différents interlocuteurs au centre social du plateau de la Justice après les exactions qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Sur place, le maire Patrick Nardin, le directeur de la sécurité publique Antoine Bonillo, Frédéric Nahon , procureur de la République et Michel Mouhat, président des centres sociaux d’Epinal (La Justice, La Vierge et Bitola) et les travailleurs sociaux ont fait le point sur la situation.
Une réponse policière et judiciaire
La réponse à ces méfaits sera ferme et déterminée. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs des feux et des caillassages sur les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers. Le procureur suit ce dossier. « Ceux à l’origine de ces actes de violence auront une réponse policière et judiciaire et jamais ils ne gagneront. Nous allons apporter des réponses fortes » a affirmé le maire.
Pas de zone de non-droit
« Les faits sont particulièrement graves. On a constaté des dégradations par incendie, la mise en danger de la population et des violences policières et sur les pompiers. Aujourd’hui la justice est mobilisée et allons apporter un message de fermeté. Il n’y a pas de zones de non-droit. L’homme en garde à vue a été libéré mais l’enquête se poursuit. Elle sera difficile et complexe. Les peines prévues pour destruction par incendie sont de 10 ans et de 7 ans pour les violences policières »
Des renforts spécialisés dans quelques semaines
Sur proposition du Préfet, des renforts spécialisés venant des grandes agglomérations de la région vont prochainement rejoindre le commissariat d’Epinal. Et le directeur de la sécurité d’ajouter,« Ils seront un appui pour mener des opérations ciblées avec des chiens détecteurs de stupéfiants, des patrouilles spécialisées de la BAC. Les enquêtes en cours avancent. Certaines vidéos déjà circulent sur les réseaux sociaux. Les délinquants utilisent de plus en plus les vidéos pour montrer que le quartier est à eux. Ils cherchent uniquement le désordre ».
La médiation sociale au cœur du dispositif
Comme l’a précisé le commissaire les individus en cause ne « sont pas des jeunes juste des délinquants. « Les jeunes du plateau de la justice sont des gens bien » Une minorité qui ne va pas remettre en cause les actions mises en place par le centre social ou la Ville, notamment la prévention de la délinquance, la médiation sociale. « La population du plateau de la Justice doit vivre bien. Je ne suis pas dans le vivre semble mais dans le être ensemble. C’est utile de nous considérer tous avec bienveillance » tient à souligner le président du centre social.
A l’heure actuelle, aucun élément n’explique ces faits. Pourquoi une telle violence le 16 juillet ? Peut-être un phénomène d’appropriation du quartier.
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