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jeudi 19 septembre

Journée mondiale de la contraception – informer et sensibiliser le grand public

Baisse des consultations et augmentation des infections sexuellement transmissibles

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Le 26 septembre célèbre la journée mondiale de la contraception. L’occasion de donner à tout âge les clés pour connaître les possibilités d’accès à la contraception. A Epinal, la CPAM, la MGEN et la PMI sont mobilisées pour informer et sensibiliser le grand public sur des sujets liés à la sexualité tels que les moyens de contraception , les risques liés aux rapports non-protégés, les infections sexuellement transmissibles (IST) et l’avortement.

Même en 2022, la contraception reste un sujet tabou, même auprès des jeunes pourtant très concernés par le sujet. Aurélie Spinelli, chargée de mission à la CPAM , accompagnée de Yanne Leduc, déléguée MGEN et Julie Chassard, sage-femme au centre de santé sexuel ont choisi des lieux de passage très fréquentés à Epinal pour aller à la rencontre du public.

Recrudescence des Infections Sexuellement Transmissibles (IST)

Les intervenants accueillent le public dans un premier stand installé dans le hall de la gare routière toute la journée ce lundi. Un deuxième lieu d’intervention s’est déroulé ce midi au restaurant universitaire La Louvière (CROUS) d’Epinal pour sensibiliser plus spécifiquement les étudiants. En effet, un quart des jeunes de 15 à 24 ans a sa première relation sexuelle sans contraception. En France, en 2019, plus de 7 000 avortements ont concerné des filles de moins de 18 ans. Pourtant de nombreux moyens de contraception existent qui évitent le traumatisme de l’IVG. Pour faciliter un dialogue difficile, souvent par pudeur, des étudiants en BTS SP3S du lycée Louis Lapicque sont venus à la rencontre de leur pairs pour essayer de faciliter le dialogue. Un quizz avec un QR code était proposé pour que chacun puisse vérifier ses connaissances en matière de contraception. Un questionnaire que les garçons ont rarement rempli même si le sujet les concerne autant leurs copines. Des comportements qui doivent évoluer notamment si on se réfère aux dernières études qui soulignent que, depuis le COVID, la baisse des consultations et la hausse des IST.

La pilule du lendemain n’est pas abortive

L’accès à la contraception d’urgence, ou pilule du lendemain, va devenir gratuit pour toutes les femmes quel que soit leur âge, en pharmacie et sans ordonnance. Tout comme le dépistage des infections sexuellement transmissibles jusqu’à 26 ans. Julie Chassard, sage-femme à la PMI souligne cependant l’importance de bien connaitre l’utilisation de la pilule d’urgence. « Cette méthode contraceptive est utilisée pour prévenir la survenue d’une grossesse après un rapport sexuel non protégé dans les cinq jours qui suivent ce rapport. Elle permet de bloquer ou retarder l’ovulation. Mais elle ne doit pas être utilisée régulièrement. Elle ne provoque en aucun cas l’interruption d’une grossesse. Une prise de sang 15 jours après le rapport est nécessaire ». Elle ne peut pas servir de contraception.

 

 

 

 

 

 

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