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jeudi 19 septembre

« L’enjeu, c’est le changement de société et d’état d’esprit »

Ce 25 novembre est la journée pour l'élimination des violences faites aux femmes

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préfète 2En France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. Et notre département n’est pas épargné. Au 31 octobre, on dénombrait dans les Vosges, depuis le début de l’année, 1100 victimes de violences et un féminicide.

Un phénomène qui touche toutes les couches sociétales et tout le territoire, zones urbaines ou rurales comme en témoigne le film « la terre des Hommes » diffusé hier aux cinés Palace et qui traite de ce fléau dans le milieu agricole.

En cette journée consacrée à l’élimination de violences faites aux femmes mise en place en 2019 par l’ONU, la préfète a redit tout l’engagement des pouvoirs publics pour lutter contre ces violences.

Le grenelle de 2019 a permis la création de 54 mesures, toutes en vigueur aujourd’hui, dont la plus marquante est la naissance d’une ligne téléphonique dédiée à l’écoute des femmes et au signalement des violences sexistes, accessible 24h/24 : le 3919

Dans les Vosges, la création d’un centre médico-judiciaire d’urgence au sein du centre hospitalier en novembre 2021 a déjà fait les preuves de son utilité avec 580 réquisitions du procureur cette année. A noter également l’ouverture de 48 hébergements d’urgence répartis sur l’ensemble du territoire vosgien, la formation de 110 travailleurs sociaux, la création de 3 postes au sein des forces de l’ordre dédiés à l’accompagnement des victimes de violences sexistes.

Cette journée dédiée est placée sous le signe de la communication et de la sensibilisation avec différentes campagnes notamment au sein de Vosgelis mais aussi des pharmacies et des boulangeries avec la distribution de sacs arborant le numéro 3919 en collaboration avec le CIDFF (centre d’information sur le droit des femmes et des familles) des Vosges, qui a accompagné 555 femmes cette année, et le club Soroptimist.

Des actions concrètes pour lutter contre un fléau national et libérer la parole.

préfecture des Vosges

société

Violences sexistes

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