Les magistrats, greffiers, fonctionnaires du ministère de la justice et professionnels de justice étaient rassemblés ce mardi 22 novembre à 12h15 sur les marches du palais de justice d’Epinal. Il y a un an, les magistrats publiaient une tribune dénonçant une souffrance « éthique » face à « une justice qui n’écoute pas et qui chronomètre tout ». Depuis, « rien n’a changé » dénoncent les magistrats à Epinal.
L’Union syndicale de la magistrature (USM) et le Syndicat de la magistrature (SM) organisent ce mardi 22 novembre une journée de grève. Un an après une tribune dénonçant leurs conditions de travail, les magistrats, fonctionnaires du ministère de la justice et professionnels de justice étaient rassemblés sur les marches du tribunal d’Epinal à 12h15. Cette mobilisation est intersyndicale et interprofessionnelle, les fonctionnaires de greffe et avocats sont associés à cet événement
« une justice au rabais »
Un mouvement qui tend à faire un bilan de l’évolution de la situation de la justice en France, un an après la tribune des 3000 signataires publiée par le journal Le Monde. La tribune des magistrats publiée le 23 novembre 2021 alertait déjà sur le mal-être et la souffrance au travail.
Il y a un an, dans un contexte de lancement des états généraux de la justice, les professionnels de justice se sont massivement fait entendre pour dénoncer le dilemme intenable auquel ils sont tous les jours confrontés : « juger vite mais mal, ou juger bien mais dans des délais inacceptables ».
Que s’est-il passé depuis un an ?
« Un an après, rien n’a changé » dénoncent les magistrats à Epinal. « Nos conditions de travail sont toujours aussi difficiles et l’épuisement de tous gagne du terrain », dénoncent dans un communiqué l’USM et le SM. Ils se mobilisent contre « une justice au rabais ».
C.K.N.
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