Depuis quelques jours, le froid est de retour et l’hiver s’installe petit à petit dans les Vosges. Le 24 novembre dernier, l’apiculteur spinalien Julien Vetter a rendu une petite visite de contrôle au rucher.
Connaissez-vous le dicton « En décembre, journée courte, longue nuit ; l’abeille se tait, le jonc gémit » ? à la fin de la floraison, lorsque les jours raccourcissent et rafraîchissent, l’activité des abeilles se réduit. Les abeilles sont regroupées en grappe à l’intérieur des ruches pour maintenir la chaleur à environ 34 degrés.
L’hiver, lorsque la température extérieure est inférieure à 18°C, la température du nid en présence de couvain doit se maintenir vers 34°C au coeur. C’est là que l’on trouvera la Reine frileuse. Sans couvain, les abeilles peuvent survivre avec une température minimale de 13°C au cœur de l’essaim. Les abeilles ne sortent plus beaucoup. Elles font vibrer leurs ailes pour contracter leurs muscles et dégager de la chaleur. « Elle sortent seulement pour faire leurs besoins car elle sont propres, elles ne font seulement à l’extérieur des ruches. » explique l’apiculteur spinalien Julien Vetter.
Mi décembre, en période hors couvain l’apiculteur a déjà prévu d’aller rendre visite à ses ruches installées à Epinal pour les traiter contre le varroa. Il en profitera pour vérifier si les abeilles ont encore assez à manger.
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C.K.N.
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