On les aime tous ces marronniers presque centenaires qui rappellent ceux des cours d’école de notre enfance. Pourtant, des arbres malades ou morts peuvent constituer un danger pour les riverains alors pas d’autre solution que de les couper, ce qui ne se fait jamais de gaité de cœur, et de les remplacer.
En ville, l’espérance de vie d’un arbre est en moyenne de 80 ans, avec les années, il se fragilise, dépérit, produit du bois mort et sa solidité peut être altérée. Il devient dans ce cas, un danger irréversible. C’est le diagnostic sans appel qui a été réalisé par une étude d’experts concernant un grand nombre de marronniers Avenue des Templiers. Beaucoup ont le tronc creux donc fragile, d’autres sont déformés et empiètent sur l’espace routier ou piétonnier.
Philippe Louis, directeur du cadre de vie, rappelle que la surveillance du patrimoine arboré participe à une gestion durable de l’environnement et qu’elle nécessite parfois des coupes. « Il faut identifier les arbres malades, les alignements dangereux, recentrer les arbres pour sécuriser la route, les espacer suffisamment pour qu’ils puissent se développer correctement, planter des espèces plus résistantes au changement climatique »
Le plan d’action
C’est l’ambition de la municipalité qui engage un plan d’action sur deux ans pour renouveler une partie des marronniers de l’Avenue des templiers par trois autres essences alternées, une stratégie qui sera en plus décorative par la diversité des couleurs des feuillages. Un travail qui sera réalisé par les jardiniers de la ville qui prendront bien soin de choisir des arbres à la tige suffisamment mature pour une croissance rapide.
Nous avons besoin des arbres pour leur apport en oxygène, leur ombre, leur fraîcheur en été, alors entretenons-les correctement et selon l’avis de professionnels qualifiés.
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